Le gouvernement reste hermétique à toute forme de religion et traque les croyants pour les punir sévèrement.
Il n’existe aucune liberté de religion en Corée du Nord. Tous les citoyens doivent adorer les Kim (bien que Kim Jung Un mette de plus en plus l’accent sur lui seul), assister à des séances d’autocritiques hebdomadaires et mémoriser plus de cent pages d’idéologie. Quiconque croit en Dieu est considéré comme un traitre, déloyal au régime. Le christianisme est perçu comme une religion étrangère et subversive, liée à l’ennemi américain. Des églises sont néanmoins montrées aux visiteurs à Pyongyang à des fins de propagande.
Aucun détail additionnel (dates, lieux, noms) ne peut être dévoilé pour des raisons de sécurité.
Nous estimons que plusieurs dizaines de milliers de chrétiens se trouvent actuellement en camps de travaux forcés en Corée du Nord.
«Je connais les risques encourus. Si je suis prise, je pourrais finir dans un camp de travail, en payant un lourd tribut pour être chrétienne maintenant.» – Joo Min (pseudonyme), une croyante de Corée du Nord
Tous les chrétiens de Corée du Nord sont vulnérables à la persécution extrême de la part du régime totalitaire du pays. Pendant plusieurs années, la région frontalière avec la Chine a été considérée comme un point chaud particulier, compte tenu du flux constant de transfuges, mais les récentes mesures visant à fortifier la frontière ont rendu encore plus difficile la fuite.
Par le biais de réseaux secrets à l’extérieur du pays, les partenaires de Portes Ouvertes aident environ 100 000 croyants nord-coréens en fournissant de la nourriture et de l’aide vitales, un abri et une formation de disciple aux réfugiés nord-coréens dans des refuges en Chine, et une formation par le biais de la radiodiffusion depuis l’extérieur du pays.