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Les chrétiens persécutés appellent à l'aide

Le coronavirus et le confinement ont un effet dévastateur sur les chrétiens persécutés dans le monde entier. Beaucoup n'ont plus de revenus et ne peuvent plus acheter de nourriture. Nous avons lancé une campagne d’urgence pour collecter des fonds en leur faveur. Votre soutien est essentiel.

Alors que la pandémie de covid-19 affecte la population mondiale, les chrétiens persécutés voient leur isolement empirer. Ils appellent au secours. Nous voulons répondre à leur appel et lançons une campagne de collecte de fonds en leur faveur. Des missions de secours sont déployées dans plusieurs pays via nos partenaires locaux. Par votre soutien, vous pouvez nous aider à les mener à bien. 

Aide alimentaire d’urgence

Au Sud des Philippines, le gouvernement fait de son mieux pour aider les plus pauvres, y compris les chrétiens, mais une partie du travail de secours démarre lentement.

Par exemple, un groupe de chrétiens isolés vivant au centre de l’île Mindanao n’a pas encore reçu d’aide du gouvernement local. Un de nos partenaires nous informait qu’il n’y a qu’une poignée de volontaires pour emballer les denrées de secours ; c’est pourquoi ces marchandises vont mettre du temps avant d’atteindre la zone concernée.

“Il y a environ 30 familles dans la communauté qui sont encore dans le besoin au niveau de la nourriture et des premières nécessités. Nous avons besoin d’au moins 5 kilos de riz et d’épicerie, ce qui coûte 10 euros pour chaque famille.”

Portes Ouvertes a promis d’envoyer une aide à ces 30 familles particulièrement vulnérables de Mindanao. Un responsable chrétien local a été chargé de leur délivrer cette aide. 

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Cette famille vient de recevoir des colis alimentaire (Bangladesh)

Portes Ouvertes apporte aussi son soutien à plusieurs dizaines d’autres familles chrétiennes avec un arrière-plan musulman, présentes dans d’autres pays asiatiques, comme au Bangladesh.

«Il y a environ 30 familles dans la communauté qui sont encore dans le besoin au niveau de la nourriture et des premières nécessités. Nous avons besoin d’au moins 5 kilos de riz et d’épicerie, ce qui coûte 10 euros pour chaque famille.»

«Avec mon mari, nous avons perdu nos revenus. Or, nous avons une fille âgée d’un an à nourrir. Nous étions en train de prier le Seigneur pour obtenir une solution pour notre petite famille. Immédiatement après avoir dit “Amen”, vous nous avez appelés pour nous demander si nous avions besoin de produits de première nécessité! Oui, nous en avons besoin! Merci infiniment!»

Un programme d’urgence mis sur pied

En Afrique du Nord, beaucoup de chrétiens d'arrière-plan musulman sont issus de la classe moyenne inférieure. Ils occupent des emplois mal payés. Beaucoup d'entre eux sont maintenant sans travail à cause de la crise et n'ont pas de revenus. Ces chrétiens d'arrière-plan musulman sont isolés en raison des persécutions dont ils sont victimes de la part de leur propre famille. Ils n'ont souvent pas le réseau familial pour les soutenir. Là encore, nous mettons sur pied un programme d’urgence pour les aider. 

Dans certains pays, on peut s’attendre au pire

Ailleurs, dans de nombreux pays asiatiques, les problèmes ne font que commencer. Par exemple, l’ancienne république soviétique du Turkménistan ne donne pas beaucoup d’informations à ses citoyens concernant le coronavirus et nie avoir des cas de contamination dans le pays. Au Myanmar, il est très difficile de surveiller les personnes qui viennent des zones de contamination. Cela pourrait conduire à une explosion massive du virus, dans un scénario du pire.

«Les chrétiens restent chez eux » nous a expliqué notre équipe partenaire au Myanmar. « Mais dans notre pays, les gens sont habitués à vivre en communautés. Cette période d’isolement est très difficile pour eux et ça leur manque de ne pas aller à l’église. Bien sûr, certaines activités sont possibles en ligne, mais tout le monde ne possède pas internet. De nombreux chrétiens lisent la Bible chez eux, mais c’est certain, ils ont besoin d’encouragements et de prières». 

 «Pouvez-vous aider?»

En Inde, où le climat politique est de plus en plus hostile aux chrétiens, certaines familles ont faim. Un de nos partenaires locaux, Rahul, constate:

«Les églises sont vraiment très pauvres. La plupart des membres sont des travailleurs journaliers et ne pas pouvoir travailler pendant une journée signifie ne pas pouvoir manger durant la journée. Les familles pastorales sont celles qui souffrent le plus.» Il ajoute:

«Nous avons préparé un plan pour atteindre ceux qui sont particulièrement affamés. Nous leur apportons des kits humanitaires de première nécessité. Est-ce que Portes Ouvertes peut nous aider?»

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NOS PARTENAIRES EN ACTION      

En Chine nos collaborateurs reprennent les visites

De bonnes nouvelles proviennent de Chine. « Les restrictions sont levées petit à petit », relate un de nos partenaires chinois. «Certains de nos collaborateurs sont retournés au travail dans les régions où ils vivent. Ils ont recommencé à rendre visite aux chrétiens, la plupart sont d’arrière-plan musulman. Ils ont été isolés ces derniers mois. Ils ont souvent dû rester seuls ou avec leurs familles (qui sont musulmanes) et ne pouvaient pas rencontrer d’autres chrétiens durant le confinement.»

La persécution ne s’arrête pas à cause d’une épidémie de virus. Au contraire, la pression sur nos frères et sœurs persécutés augmente dans de nombreuses régions du monde. Cette crise peut nuire à l’Eglise, comme la renforcer.

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