Moyen-Orient: «Nous mettons en ligne tout ce qui est utile pour soutenir l'Église»

Sur le terrain, nos équipes partenaires ont été obligées de limiter ou de cesser leurs déplacements. Dans de nombreux pays, les églises ne peuvent plus se réunir. Elles doivent s’organiser autrement. «Notre ministère se poursuit. Enseignement, réunions de prière, formations… nous mettons en ligne tout ce qui est utile pour encourager les communautés chrétiennes. Par ailleurs, nous continuons à aider les familles chrétiennes d’Irak et de Syrie à survivre et à se réinstaller», dit un de nos contacts qui précise:

«Si notre aide s’arrêtait maintenant, la simple présence de chrétiens serait menacée.»

Dans d’autres pays de la région, les projets de soutien spirituel, médical et socio-économique engagés en partenariat avec les églises locales sont menés à bien dans la mesure du possible. La pandémie n’a pas mis un terme à la persécution.

Pour les chrétiens du Moyen-Orient, la crise sanitaire vient s’ajouter à la persécution, à l’isolement, aux traumatismes, aux abus, aux menaces et aux séquelles laissées par la présence de Daech.

Afrique du Nord: nous évaluons les situations les plus urgentes

Leur situation est devenue soudain très compliquée. Du jour au lendemain, de nombreux chrétiens ont dû rester chez eux, sans travail et sans revenu. Beaucoup sont issus des classes sociales défavorisées et, contrairement à d’autres ouvriers ou employés, ils ne peuvent pas compter sur la solidarité familiale. Il s’agit de chrétiens d’arrière-plan musulman, rejetés par leur famille sur laquelle leur conversion a apporté la honte.

Nos équipes et les églises locales évaluent les situations les plus criantes pour venir en aide en priorité aux chrétiens à court d’argent, sous forme de colis alimentaires.

Afrique Subsaharienne: «Les agresseurs ne sont pas confinés»

«La situation actuelle exige des décisions difficiles. Nous voulons bien-sûr prévenir la propagation de cette maladie mais nous ne voulons pas oublier l’Église persécutée: les agresseurs ne sont pas confinés et des faits de persécution continuent d’être signalés dans toute la région», s’inquiète notre directeur des opérations de Portes Ouvertes en Afrique Subsaharienne.

Nos partenaires et équipiers du terrain sont habitués à prendre des risques et ne se laissent par facilement décourager par la peur. Mais ils ont besoin d’être entourés de nos prières. Mobilisons-nous à leurs côtés pour qu’ils continuent à tendre la main à ceux qui souffrent sous la persécution et sous la maladie.

Il y a quelques jours, le directeur de Portes Ouvertes International, Dan Ole Shani, s’est adressé à toutes les bases de Portes Ouvertes et à chaque équipier dans le monde au moyen d’une courte vidéo. «Nous vivons et travaillons par la foi» a-t-il dit avant de conclure par la prière.