Les droits de la minorité chrétienne sont limités. Les chrétiens d'arrière-plan musulman sont poursuivis par la police et souvent arrêtés.
La République islamique d’Iran est un régime autoritaire. Elle est dirigée par Hassan Rohani qui, malgré son étiquette de réformiste, ne fait rien pour améliorer le bilan du pays en termes de libertés politique, sociale et religieuse, ce qui se traduit par des arrestations arbitraires et des procès inéquitables. Les autorités considèrent tout ce qui vient de l’Occident comme une menace.
L’Église iranienne est formée d’églises historiques (arméniennes et assyriennes), d’anciens musulmans convertis et de communautés non traditionnelles comme les protestants évangéliques. Les Églises arméniennes et assyriennes sont reconnues et protégées par l’État mais leurs membres sont traités en citoyens de seconde classe.
Les chrétiens d’arrière-plan musulman sont les plus touchés par la persécution, surtout de la part du gouvernement. Celui-ci accuse les chrétiens d’être à la solde de l’Occident et de miner la culture islamique du pays. Les responsables chrétiens sont arrêtés, jugés et condamnés à de lourdes peines de prison pour « atteinte à la sécurité nationale ».
La vie ecclésiale est complètement muselée par les autorités. Les églises de maison qui se réunissent chez des convertis subissent des descentes de police, tandis qu’il est interdit aux communautés ethniques reconnues de partager publiquement leur foi ou de tenir des cérémonies en farsi. Plus d’une centaine de chrétiens ont connu la prison pour leur foi au cours de l’année.
Malgré l’imposant contrôle gouvernemental, les chrétiens arrivent plus facilement à se rencontrer et à organiser des cultes en secret dans les villes que dans les zones rurales.
L’Église s’est implantée en Iran au cours des premiers siècles. Elle a décliné au VIIe siècle avec l’arrivée de l’islam, mais elle a tout de même survécu jusqu’à aujourd’hui. Le protestantisme a fait son entrée dans le pays aux XVIIIe et XIXe siècles, grâce à l’arrivée de missionnaires. Ces dernières années, le nombre de musulmans qui se sont convertis au christianisme a tellement augmenté que le gouvernement a pris des mesures pour tenter d’enrayer ce mouvement (surveillance, arrestations, menaces…).
Bahaïs, musulmans sunnites et soufis.
Ebrahim Firouzi, chrétien iranien en prison pour sa foi vient de recevoir la promesse de sa libération imminente.
Saheb, un chrétien iranien converti a reçu 80 coups de fouet pour avoir fait partie d'une église de maison.
Parallèlement, ils ont été condamné à de la prison, de l'exil et une amende pour leur engagement dans une église de maison.