Alors que la guerre en Syrie entre dans sa 10e année, sa population craint l'approche d'un autre ennemi: le virus Covid-19

Pendant des années, de nombreux Syriens n'ont pas pu manger des aliments sains et les médecins ont constaté que cela rendait les gens déjà plus exposés aux maladies saisonnières. Dans cette situation, les gens sont très vulnérables au virus de la maladie COVID 19.

Le conflit a gravement affecté le système de santé syrien y compris les cliniques et les hôpitaux du pays. Les équipements de test sont rares. La situation dans les camps de réfugiés est particulièrement inquiétante en raison de l'insuffisance de l'eau potable, des installations sanitaires et de l'hygiène.

Au fil des années, des millions de personnes ont fui le pays ; ceux qui restent sont des personnes âgées et donc un public fragile face à cette épidémie. Par ailleurs, suite aux traumatismes de la guerre, beaucoup ont développé des problèmes cardiaques, du diabète ou de l'hypertension artérielle ce qui les expose davantage aux conséquences du COVID19 sur la santé.

Amener l'espoir dans le tourment 

En 2016 Portes Ouvertes avait lancé la campagne Espoir pour le Moyen-Orient, celle-ci avait pour objectif de renforcer la présence chrétienne pour qu'elle continue à apporter une contribution perceptible et positive à la société au Moyen-Orient. Une telle campagne avait donné la possibilité aux partenaires de Portes Ouvertes en Syrie de mettre en place des centres d’espoir. Ces centres d’espoir ont aidé à la création de petites entreprises chrétiennes ainsi qu’à des actions de proximité telles que l’éducation, la formation professionnelle et le conseil.
Si la guerre a voulu briser l’espérance des chrétiens, si la menace du COVID19 est réelle, la Bible rappelle qu’il y a pour celles et ceux qui se confient en Christ une espérance certaine. Prions pour que ces centres d’espoir continuent à répandre l’espérance, de sorte qu’elle abonde dans le cœur des syriens par la puissance du Saint Esprit.