L’islam est religion d’État et base de la législation. Il s’agit d’un islam modéré qui ne prône pas la violence à l’égard de ceux qui le quittent mais les convertis subissent tout de même des pressions pour renier leur foi.
Oman est une monarchie islamique où l’islam est religion d’État et la législation est basée sur la charia. Les Omanais pratiquent une branche de l’islam appelée ibadisme, modérément conservateur. L’activité religieuse est étroitement régulée et surveillée. Le culte non musulman n’est autorisé que dans les lieux prévus à cet effet. L’expression publique de la foi chrétienne est interdite.
La majorité des chrétiens sont des expatriés venus des Philippines, d’Inde ou de l’Occident. Ils sont relativement libres, à condition de se réunir dans les lieux désignés et de ne pas parler de leur foi aux musulmans. Les convertis ne peuvent se rendre dans ces églises. L’accès à de la littérature chrétienne reste extrêmement restreint.
Les chrétiens d’arrière-plan musulman subissent des pressions de la part de leur famille et de la société pour renier leur foi. La société attend d’eux qu’ils se conforment aux valeurs de l’islam. Ils peuvent perdre leur travail, leurs droits d’héritage, la garde de leurs enfants.
«Ma femme m’a jeté hors de notre maison parce qu’elle ne voulait pas que je parle de Jésus.» – Yacoub (pseudonyme), un homme de la péninsule arabique qui a rencontré Jésus à travers une série de rêves.
La société omanaise est encore très tribale. Les niveaux de pression sur les chrétiens ont tendance à être plus élevés dans les zones rurales, où le contrôle social et familial est généralement plus grand. Mais même dans des villes comme la capitale, Mascate, les convertis vivent sous une forte pression. Les chrétiens omanais sont confrontés à beaucoup plus de persécution et de discrimination que les croyants immigrants.
Portes Ouvertes soutient le corps du Christ dans la péninsule arabique en organisant des prières, en distribuant des ressources bibliques et en formant des croyants et des pasteurs.