Une loi religieuse ratifiée par le président russe, Vladimir Poutine, en juillet 2016 a entraîné plusieurs accusations contre des chrétiens. Cette loi a été établie pour lutter contre le terrorisme.

D’après ce texte, quiconque partage sa foi, distribue de la littérature ou joue d’un instrument de musique en dehors d’un lieu de culte officiel peut être accusé d’activité missionnaire. Des centaines de milliers de personnes sont donc concernées. Parmi elles, Don et Ruth Ossewaarde. Ce couple s’est installé il y a 14 ans à Oryol, en Russie.

Persévérance d’un couple missionnaire

En seulement deux heures, Don Ossewaarde a été déclaré coupable et condamné à une amende de 40 000 roubles  soit 577 euros pour avoir dirigé une réunion chrétienne et posté des invitations sur les tableaux d’affichage des immeubles du quartier. Le recours de cet homme a été rejeté en octobre 2016. Son avocat commis d’office lui aurait conseillé de quitter Oryol pour des raisons de sécurité.

Don Ossewaarde est prêt à poursuivre ses actions auprès de la Cour suprême. Il est convaincu que son cas jouera un rôle déterminant dans le développement de la liberté religieuse en Russie, autant pour les missionnaires que pour les chrétiens russes.

Défendre la liberté d’expression

La réaction de Don Ossewarde rappelle l’importance de la mobilisation de l’Eglise lorsque la liberté d’expression est directement menacée. Malgré le danger, cet homme veut croire en l’ouverture de la politique russe et s’y engage de toute sa personne.

Rappelons que dans d’autres pays, comme le Kazakhstan, les mesures anti-terroristes font des chrétiens des victimes collatérales en portant atteinte à leur liberté déjà fragilisée.