Les chrétiens, bien que descendant des premiers habitants du pays, sont considérés comme des habitants de seconde catégorie.
Le pouvoir a un discours positif vis-à-vis de la communauté chrétienne mais n’a pas la volonté politique de garantir ses droits. Bien que la Constitution interdise les partis religieux, le parti salafiste Al-Nour continue d’exister légalement et encourage la société à s’en prendre aux chrétiens, notamment dans les zones rurales de Haute-Égypte.
Les chrétiens égyptiens sont très majoritairement coptes mais de nombreuses dénominations sont actives dans le pays. Il existe aussi une petite communauté de chrétiens d’arrière-plan musulman.
Les chrétiens ont du mal à construire de nouveaux bâtiments d’église, et les lieux de culte dont ils disposent sont insuffisants. Des centaines d’églises attendent toujours une reconnaissance officielle. Les chrétiens sont également harcelés et discriminés sur leur lieu de travail et dans les lieux publics, particulièrement les femmes. Les jeunes chrétiennes courent le risque d’être mariées de force. Les chrétiens d’arrière-plan musulman ne peuvent pratiquer leur foi ouvertement et subissent une pression énorme destinée à les faire revenir à l’islam. L’État rend impossible la reconnaissance officielle de leur conversion.
Bien qu’il n’y ait pas eu d’attentat terroriste contre les chrétiens au cours de la période étudiée, le niveau de violence demeure à un niveau élevé. Huit chrétiens ont été tués et une dizaine d’églises ont été attaquées ou fermées. Une vingtaine de chrétiens ont été emprisonnés, parfois pour calmer la foule qui venait de les assaillir.
L’Égypte est mentionnée dès la naissance de Jésus-Christ. L’Église Orthodoxe Copte s’est développée jusqu’à ce que l’islam arrive au VIIe siècle. Au XIXe siècle, le protestantisme s’est implanté dans le pays mais il a rapidement été perçu comme une religion à la solde de l’Occident.
Musulmans chiites, soufis, bahaïs, mormons et témoins de Jéhovah.
Son voisin ne supporte pas d'avoir des chrétiens dans sa rue et a donc organisé son attaque.
L'avocat du chrétien enfermé est persuadé que le dossier de son client est trafiqué.
La famille de Bakhit a déjà été touchée par un enlèvement en 2016, la police n'avait rien fait.