La liberté de religion ou de conviction est restreinte par la législation de 2011. Sous prétexte de combattre l’extrémisme islamique, le gouvernement contrôle étroitement la population: surveillance accrue, descentes de police dans les réunions, arrestations.
Ce sont les chrétiens d’arrière-plan musulman qui subissent de graves violations de la part de l’État, de la famille et de la communauté.
Le Kazakhstan sous Nazarbaïev a pris une tournure dictatoriale en 2010 faite de politiques répressives, d’un strict contrôle des médias et de lois limitant les droits des citoyens. Puis brusquement, le 19 mars 2019, le président a démissionné après avoir dirigé le pays pendant 30 ans. Le président du sénat Kassym-Jomart Tokaïev a pris le relais avant d’être officiellement élu président le 9 juin 2019.
La révision de la loi (2018) rend plus difficile pour les chrétiens d’organiser des rassemblements en dehors des lieux de culte enregistrés et approuvés par l’État.
Les chrétiens d’arrière-plan musulman subissent le plus de persécutions, tant de la part de l’État que de leur famille, de leurs amis et de leur communauté. Ils peuvent être assignés à résidence, battus ou expulsés de leur communauté.
La grande majorité des chrétiens du Kazakhstan sont issus des églises historiques orthodoxe, catholique et protestante. Les chrétiens d’arrière-plan musulman qui fréquentent des églises indépendantes et des églises non traditionnelles sont une minorité.
La pression de l’entourage musulman se fait plus forte à mesure que l’on s’éloigne des zones urbaines. Il arrive que, localement, des chrétiens soient visés par le discours haineux de certains mollahs qui influencent la population.
Les missionnaires nestoriens ont introduit le christianisme au Kazakhstan aux VIIe et VIIIe siècles. Au XIVe siècle, il a été éradiqué. Dans les années 1930, chassés d’Union Soviétique par Staline lors de la «Grande Purge», des orthodoxes, des catholiques et des protestants sont arrivés dans le pays. À la faveur de l’indépendance en 1991, une Église kazakhe a vu le jour.
Juifs, musulmans sunnites et témoins de Jéhovah.
Mars 2022- 7 chrétiens au moins ne peuvent quitter le pays car ils refusent de payer les amendes qu'ils ont reçues à cause de sa foi.
Au Kazakhstan, où le pouvoir contrôle étroitement la religion, les chrétiens sont régulièrement condamnés à des amendes pour «activité religieuse illégale».
1er juillet 2019 - Au Kazakhstan, 104 procès ont été intentés contre des chrétiens, des églises et des librairies bibliques pendant le premier semestre de l'année.