L’hostilité du gouvernement envers les chrétiens, en particulier les convertis d’arrière-plan musulman, est élevée.
La République Islamique de Mauritanie, à la culture traditionnelle et tribale, est très hostile envers ceux qui quittent l’islam pour le christianisme. Dans la loi, l’apostasie est punie de mort. La loi sur la presse interdit l’impression, la distribution et l’importation de littérature religieuse non musulmane. Des islamistes violents sont actifs dans l’Est du pays.
Il y a très peu de chrétiens. La majorité sont des étrangers d’Afrique Subsaharienne, plutôt catholiques. Ils ont une liberté religieuse limitée et ne peuvent se réunir que dans les lieux désignés par les autorités. Ils ne sont pas autorisés à exprimer publiquement leur foi aux Mauritaniens car cela est considéré comme du prosélytisme et ils risqueraient alors la prison ou la déportation.
Les chrétiens mauritaniens sont d’arrière-plan musulman. Ils vivent leur foi en cachette en raison de la forte opposition de leur famille, de la société et du gouvernement. Il leur est impossible de se réunir publiquement pour un culte à l’église.
Aucun détail additionnel (dates, lieux, noms) ne peut être dévoilé pour des raisons de sécurité.
Les liens tribaux et familiaux sont particulièrement stricts dans les zones rurales, mais même dans la capitale et la plus grande ville, Nouakchott, la pression sur les convertis de l’islam au christianisme peut être élevée. Les militants islamistes sont particulièrement actifs dans les régions frontalières orientales, ce qui constitue une menace pour les chrétiens.
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