« Quelque chose était attisée dans mon cœur, une chose à laquelle il était impossible de résister, comme une puissance invisible. Je la ressentais à chaque fois que j’étais tentée d’abandonner. Cette puissance c’était Dieu lui-même. Il était avec moi et ne voulait pas que je me laisse aller ».

Myoung He témoigne de la fidélité de Dieu au cœur de la tourmente. Elle s’est retrouvée dans un camp où les geôliers ne respectaient pas sa dignité humaine. Elle n’avait plus l’impression d’être une femme. Des crises de tremblement la prenaient. Elle avait peur de ne plus jamais retrouver son fils, resté en Chine. Mais contre toute attente « une force » en elle lui a redonné du courage. Pour Myoung He, cela ne fait aucun doute : « c’était Dieu lui-même ». Il ne voulait pas qu’elle se laisse aller. Elle s’est mise à réciter les versets 6 et 7 du psaume 62 : « Oui, mon âme, confie toi en Dieu. Car de lui vient mon espérance. Oui, c’est lui qui est mon rocher et mon salut ».

Plus tard, elle a été transférée dans une autre prison, proche de sa ville natale en Corée du Nord. Profitant de l’ivresse de ses gardiens, Myoung He a réussi à fuir ! Elle se souviendra toute sa vie des retrouvailles avec ses proches qui étaient chrétiens : « Ce fut la plus joyeuse des expériences, nous étions si heureux de nous revoir ! Et, pour la première fois nous avons pu adorer Dieu ensemble, en famille. J’ai alors décidé de rejoindre ma famille en Chine où se trouvaient mon mari et mon fils pour leur annoncer l’Evangile ».

Et c’est exactement ce qui s’est passé. Aujourd’hui le mari et le fils de Myoung He sont devenus chrétiens. Tous les trois habitent désormais la Corée du Sud. Myoung-Hee l’affirme : « L’histoire de ma vie rend témoignage à la puissance de la prière. J’espère que cela servira d’appel pour tous les frères et sœurs à se rassembler dans la prière afin que Dieu ramène la grâce et la justice dans mon pays ».