Les discussions ont été marquées par de vifs échanges entre les pays membres de l'ONU mais la résolution a tout de même été adoptée à l'unanimité. 

Le 28 mai 2019, l’Assemblée Générale des Nations Unies a fait du 22 août la «journée internationale de commémoration des personnes victimes de violences en raison de leur religion ou de leurs convictions».

Dans sa résolution, l’Assemblée Générale dénonce les actes de violence commis contre des personnes en raison de leur religion ou de leurs convictions ainsi que toute violence dirigée contre leur domicile, leurs commerces, leurs biens, leurs écoles, leurs centres culturels ou leurs lieux de culte.

La Pologne, à l'origine de la résolution, a fait entendre ses inquiétudes par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Jacek Czaputowicz, qui a rappelé que:

«Le monde connait actuellement une augmentation sans précédent des violences contre les communautés religieuses et les personnes appartenant à des minorités religieuses.»

Il a notamment cité les récentes attaques commises contre 2 mosquées à Christchurch en Nouvelle Zélande et contre 3 églises au Sri Lanka.

La liberté religieuse: un droit de l’Homme fondamental

Jacek Czaputowicz a tiré la sonnette d’alarme en déclarant que: 

«Ces événements tragiques nous ont rappelé à quel point la liberté religieuse est un droit de l’Homme fondamental et combien la haine envers des groupes religieux est susceptible de dégénérer en massacre.»

Pendant le débat mouvementé, les États-Unis ont interpellé la Chine sur la question des Ouïgours et les pays à majorité musulmane sont intervenus pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme une montée de l’islamophobie dans le monde.

Cette résolution était présentée par la Pologne et soutenue par les États-Unis, le Brésil, le Canada, l’Égypte, l’Irak, la Jordanie, le Nigéria et le Pakistan.