Deux histoires, trois générations, mais toujours la même histoire de rejet d’un côté et d’accueil de l’autre. Dans le Nord-Ouest du Vietnam vit l’ethnie dao, qui pratique le culte des ancêtres. Parmi eux, certains rencontrent Jésus et se convertissent. Mais le prix à payer est énorme.

Minh (pseudonyme) et sa femme ont trois enfants. Quand un ami leur a parlé de Jésus, ils ont décidé de lui donner leur vie. La paix et la joie ont empli leur foyer. Leurs enfants devenant plus obéissants, leurs relations familiales se sont épanouies. Ils ont alors cessé de participer aux rituels religieux daos, et le chef du village les a menacés:

«Si vous n’abandonnez pas cette religion étrangère, vous n’avez plus de place dans ce village!»

Dans un autre village, Trang (pseudonyme) vit exactement la même chose. À l’âge de 60 ans, elle a cessé de participer aux rituels religieux ancestraux quand elle s’est convertie à Jésus. Cette fois, c’est son fils, Huy (pseudonyme), qui l’a rejetée: «Tu ne fais plus partie de la famille!» À son âge, elle habitait chez son fils dont elle dépendait pour son logement et sa nourriture. Il l’a mise à la porte du jour au lendemain, sans qu’elle puisse prendre un seul effet personnel. Elle s’est retrouvée à errer dans la forêt sans savoir où aller ni dormir.

Un jardin potager ravagé

Quant à Minh et sa famille, il se sont réveillés un matin pour découvrir que leur maison avait été attaquée. La porte d’entrée était défoncée, le toit en partie détruit, et leur jardin potager complètement ravagé. Ils n’avaient plus ni légumes, ni riz, ni maïs pour se nourrir. Peu après, les autorités les ont chassés du village sans leur permettre de prendre une seul affaire personnelle.

Refuge

Dans les deux cas, autant Trang que Minh ont trouvé refuge auprès de familles chrétiennes des environs. L’une comme l’autre habite aujourd’hui dans une maison en bambou construite par des frères et sœurs en Christ. La famille de Minh a même reçu de la nourriture et des produits de première nécessité. Avec un calme surprenant compte tenu des circonstances, Minh affirme:

«Nous savons que Dieu est réel. Même si nous avons perdu notre maison et notre communauté, nous continuons à Le suivre.»

Même calme surnaturel chez Trang, qui déclare: «J’ai perdu ma maison, mais j’ai trouvé la paix en Christ.» Prions pour que Dieu fortifie la foi de Trang, Minh et sa famille et que leur témoignage porte des fruits!