Le sultan au pouvoir est le chef de la religion. Ce qu’il désire, devient loi: s’il décide que l’islam continuera sur une voie plus conservatrice, tout le monde (y compris les églises) doit l’accepter.
Plus de la moitié de la population est musulmane sunnite. Les chrétiens sont libres de pratiquer leur culte, mais ils ont été avertis de ne pas le faire «de manière excessive et ouverte».
La majorité des chrétiens sont catholiques, mais on trouve aussi des églises indépendantes et des protestants. Les autorités ne reconnaissent officiellement que 3 églises catholiques et 2 églises anglicanes. Il existe d’autres dénominations non reconnues comme l’Église évangélique de Bornéo, l’Église méthodiste et les adventistes. Beaucoup de jeunes quittent le pays car ils manquent de perspectives d'avenir. Cela touche également les églises.
Depuis 2019, l’Église du Brunei vit sous le régime de la charia qui s’applique à tous les résidents, musulmans et non-musulmans, y compris les expatriés.
Se convertir au christianisme est punissable par la loi pénale de la charia. Les chrétiens d’arrière-plan musulman subissent des pressions familiales et communautaires pour renier leur foi.
Les communautés chrétiennes non-traditionnelles ne peuvent pas être enregistrées en tant qu’églises. Pour opérer légalement, elles sont enregistrées en tant que sociétés ou centres familiaux. Elles sont alors traitées comme des organisations laïques et doivent rendre des comptes au gouvernement.
La persécution demeure globalement unifiée sur l’ensemble du territoire du sultanat.
Au XVIe siècle, des marchands portugais essaient d’introduire le christianisme dans le pays mais sans succès. En 1846, une église anglicane finit par s’implanter. Les catholiques sont présents dans le pays depuis plus d’un siècle, les églises protestantes indépendantes sont arrivées plus tard.
Musulmans chiites et ahmadis, athées, hindous.
Mars 2019 - Le sultanat de Brunei termine d'instaurer la charia. Les chrétiens sont directement affectés.