Au Kirghizistan, les autorités locales ont beaucoup de pouvoir et sont sous influence musulmane, avec de fortes conséquences pour les chrétiens, surtout ceux d’arrière-plan musulman.
Si le pays a choisi la démocratie parlementaire, la présidence de Sadyr Japarov engage un renforcement de l’exécutif et des restrictions des libertés d’expression, d’association et de religion. Le pays reste marqué par la corruption, les tensions inter-ethniques, une insécurité aux frontières et la menace de groupes radicaux. L’islam empreigne la culture, le gouvernement reste laïc.
Les chrétiens orthodoxes russes rencontrent peu de problèmes de la part des autorités, cette Église engageant peu d’activités auprès de la population kirghize.
Les chrétiens d’arrière-plan musulman sont les plus persécutés : enfermés chez eux et battus par leur propre famille, ils peuvent aussi être rejetés de leur communauté alors que les responsables islamiques tiennent des discours hostiles à leur égard. Cela entraîne parfois les autorités locales à agir contre les convertis.
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Deux femmes sous forte pression et une autre expulsée de chez elle, en raison de leur foi.