Cuba est gouverné par un parti unique, le Parti communiste. Il cherche à diriger l’Église selon son idéologie. Toute opposition est réprimée.
Si l’île n’est plus dirigée par un Castro, elle reste un pays communiste où la Constitution assoit le rôle du Parti et consacre le socialisme comme un guide philosophique irréversible. Les activités religieuses sont suspectes et donc contrôlées. La population chrétienne, essentiellement catholique, est majoritaire et croît, à l’aune de l’engagement social de ses responsables.
Les responsables d’églises qui dénoncent les injustices subissent la répression des autorités.
Les églises sont surveillées. Certaines se voient refuser leur enregistrement, risquant alors amendes et fermetures arbitraires. Leurs responsables s’exposent à des peines de prison.
Les camps chrétiens pour les jeunes, les écoles du dimanche et les distributions de bibles sont interdites.
Les commerces tenus par des chrétiens peuvent faire l’objet de saisies ou de fermetures administratives.
«Lorsque je suis à l'aéroport, je crains d'être interrogé. Un de mes amis a été interrogé simplement parce qu'il avait aimé un article de presse. Dieu merci, j'ai été prudente.» - Angela, chrétienne à Cuba.
Des incidents de persécution contre les chrétiens se produisent dans tout le pays. Les points les plus dangereux sont la capitale du pays, La Havane, et les provinces de la partie orientale de l’île.
Les partenaires locaux de Portes Ouvertes renforcent l'Eglise persécutée à Cuba par la distribution de bibles, des projets de subsistance, des formations bibliques, des projets de développement du leadership, des soins et un soutien aux enfants et aux familles des pasteurs, ainsi que par le développement socio-économique.
Mai 2022- Le pasteur Rosales Fajardo a été condamné à 7 ans de prison pour avoir manifesté pacifiquement.
Février 2022- Le pasteur Fajardo, emprisonné et le pasteur Arteaga, sous résidence surveillée, paient pour avoir défié le pouvoir.