En Colombie des pasteurs prêchent l’intégrité et la repentance au milieu de la guerre des gangs, de la guérilla ou encore face à des organisations paramilitaires. La violence est à l’image de ce que nous renvoient les films noir où l’horreur est présente : démembrement, meurtre, menaces sont le lot de ceux qui s’opposent aux activités illégales des organisations criminelles.

L'année 2019 marquée par la violence

L’année 2019 a été marquée par une escalade de violence dans la ville de Buenaventura en Colombie. Portes Ouvertes a recensé un meurtre, des églises vandalisées et de sérieuses menaces. L’augmentation de cette insécurité est liée à la culture et commercialisation de stupéfiants, du trafic d’armes, du blanchiment d’argent par les groupes paramilitaires, la guérilla, ou encore la mafia.

Placer sa confiance en Dieu

Ces menaces qui glacent le sang sont bien connues du pasteur Nelson Gonzales qui témoigne : «Je ne peux pas quitter l'endroit où Dieu m'a placé. Bien que les menaces soient constantes et que beaucoup de personnes me disent qu'ils vont me tuer, je fais confiance à l'œuvre de Dieu pour moi et ma famille.»

Il ajoute:

«Dieu m'a placé ici pour que j’apporte de l'espoir à la communauté par l'évangile, et c'est ce que je vais faire. Priez pour moi, pour la protection de ma vie, de celle de ma mère et de ma famille.»

Il y a également un autre grand problème dans cette région, celui de la sorcellerie dans laquelle les criminels trouvent refuge.

Dans ces ténèbres, des hommes de foi partagent l’Evangile à contre-courant. Ils le font publiquement, même dans les villages, dans les coins les plus reculés. Ils prennent soin des nécessiteux, des veuves et jouent au foot avec les enfants. Ils brandissent alors des armes redoutables : celles de la foi et de l’amour.