La petite Église d’Asie Centrale compte une part croissante de convertis d’arrière-plan musulman. Cette communauté est confrontée à de nombreuses difficultés:

    • Contrairement aux églises traditionnelles, ces chrétiens se réunissent souvent en églises de maison, particulièrement visées par les autorités.
    • Cette communauté est plutôt pauvre, beaucoup sont sans emploi ou ont des métiers à faibles revenus. Certains perdent même leur travail en raison de leur nouvelle foi au christianisme.
    • Ces chrétiens sont généralement confrontés à l’opposition et au rejet de leur famille, de leur entourage, de leur communauté.

Mais Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, et cette Église décide de faire la différence en apportant un soutien concret aux marginaux, aux pauvres, aux rebuts de la société. Les ministères auprès des handicapés, des sourds-muets, des alcooliques, des drogués, des prostituées se multiplient. Et avec eux, les témoignages de conversion:

Renat: sauvé de 10 ans de dépendance à la drogue

Une étude biblique dans un centre de réhabilitation


Le père de Renat (pseudonyme) disparaît du jour au lendemain sans plus donner de nouvelle, alors que ce dernier n’est qu’un enfant. Puis Renat perd sa mère à 15 ans, se retrouve à la rue et plonge dans la drogue. Piégé par sa dépendance à l’héroïne, sa vie est une longue descente aux enfers. Famille, maison, santé… il perd tout, jusqu’à sa raison de vivre. Sa vie change à 25 ans, lorsqu’il croise un vieil ami qui lui recommande un centre de désintoxication: 

«Crois-moi, c’est une institution sérieuse. Tu seras aidé et bien nourri. Le seul problème, c’est que les gens passent leur temps à te parler de Jésus.» 

Renat tente sa chance. Lors de son premier temps de prière, il n’a qu’une seule pensée: voler quelques objets de valeur pour se procurer de la drogue. Mais Dieu change son cœur petit à petit. Deux ans plus tard, il a vaincu sa dépendance: «Jésus m’a littéralement sauvé. Il a sauvé mon âme à la croix et m’a sauvé de ma dépendance à la drogue.» Il consacre désormais sa vie à aider d’autres drogués et alcooliques.

Yusuf: recherché par la police, trouvé par Christ

Criminel, pickpocket, cambrioleur: Yusuf (pseudonyme) fait partie des bandits les plus recherché par la police. Il explique:

«À l’époque, ça ne me posait aucun problème d’abattre quelqu’un de sang froid.»

Yusuf se fait arrêter à plusieurs reprises et finit condamné à 6 ans de prison. Étant un des détenus les plus violents, il est placé en cellule d’isolement. Là, il trouve un petit bout de papier avec une prière griffonnée: «Seigneur, pardonne mes péchés et merci pour le sang de Jésus qui a coulé pour moi. Sois mon sauveur et seigneur. Viens dans ma vie

Quelques jours plus tard, il trouve un autre papier avec une autre prière. Il donne sa vie à Jésus et passe les huit mois suivants à répéter ces prières. Sorti miraculeusement de prison, Yusuf comprend que Dieu lui demande de fuir ses anciennes fréquentations et trouver des chrétiens. Il est maintenant un des responsables d’une église.

Evgueni*: de la rue à la prison, de la prison à l’église

Portes Ouvertes soutient Evgueni avec une formation à l'apiculture

Élevé par sa mère, seule et alcoolique, Evgueni (pseudonyme)commence à boire à l’âge de 8 ans. Très vite il se met à voler pour acheter de l’alcool et intègre un gang de rue. Il est arrêté et condamné à 9 ans de prison alors qu’il n’a que 16 ans. 

Là-bas, sa tante lui fait parvenir un Nouveau Testament. Malgré ses difficultés à lire, il le finit en quelques semaines. Un jour une voix résonne dans sa tête :

«Tu dois te repentir.» 

Il se rend à la salle de prière de la prison et y rencontre un homme qui prie. Ils décident de prier ensemble et se convertissent tous les deux.
Evgueni commence alors à prier pour ses codétenus et pour les gardes. Beaucoup se convertissent suite à des guérisons miraculeuses. Sorti de prison, il ouvre une maison d’accueil qui vient en aide aux prostituées et aux enfants des rues. 

Sara: sa victoire sur l’alcoolisme et la reconstruction de sa famille

Pour des raisons de sécurité nous ne pouvons montrer le visage de Sara

Sara (pseudonyme) grandit dans la haine de ses parents alcooliques. A l’adolescence, elle sombre elle-même dans l’alcool, la drogue et les petits délits. Elle tombe amoureuse d’un jeune homme, Rustam, se marie et décide de remettre sa vie en ordre. Hélas, son penchant pour la boisson reprend le dessus après quelques années. Son alcoolisme ruine ses relations avec son mari et ses enfants. Ce dernier part travailler à l’étranger et les enfants sont placés en famille d’accueil. La maison de Sara devient un repère d’alcooliques et de prostituées.

«Personne au monde ne m’aimait et moi-même je me détestais. J’avais l’impression d’être une personne abominable et que rien de bon n’arriverait dans ma vie. Mais Jésus était d’un autre avis.»

Un jour, deux hommes se rendent chez elle et lui parlent de l’amour de Jésus. Ils lui conseillent un centre de désintoxication pour femmes tenu par des chrétiennes. Sara y reste 4 ans, accepte Jésus dans son cœur et change de vie. Sa famille est de nouveau réunie et Sara est désormais responsable d’un petit groupe de chrétiens d’arrière-plan musulman dans son village. 

Toutes ces personnes font désormais partie de l'Église d'Asie Centrale, une église qui relève le faible.