Il y a un an, après 5 mois de terreur djihadiste, la ville de Marawi, aux Philippines, était libérée. 

Un an après la libération de la ville, 50 000 personnes dont 35 000 chrétiens vivent encore dans des camps provisoires , hébergés dans des églises catholiques. Ces dernières viennent aussi en aide à la communauté musulmane, en leur fournissant de la nourriture et des hébergements.

Selon le prêtre Torres de Marawi, 75 familles chrétiennes vivent dans des abris à la périphérie de la ville.

Aujourd'hui, la ville porte encore les stigmates de ces affrontements. Les rues sont toujours jonchées de débris, les portes et murs des bâtiments percés par les balles.

Bilan matériel et humain catastrophique

Située dans la région de Mindanao au Sud des Philippines, Malawi était tombée le 23 mai 2017 sous le contrôle du groupe djihadiste Maute, affilié au groupe État islamique . 

En octobre 2017, Marawi était libérée mais le bilan est catastrophique: la ville est détruite à 40 % et 600 000 personnes (98 % de la population) a fui.

La reconstruction débute ce mois-ci et commencera par le déblaiement des ruines. La réhabilitation de la ville devrait s’achever d'ici fin 2021. Au moins 1 milliard de dollars seront nécessaires à la reconstruction de la ville.

Les chrétiens : cibles de prédilection du groupe État islamique

Pendant le siège de Marawi, les chrétiens étaient une cible de choix pour les extrémistes. Les terroristes sont entrés dans des maisons et ont incendié des bâtiments, notamment une cathédrale et un collège dirigé par des protestants.

Une douzaine de chrétiens, dont un prêtre catholique, ont été pris en otages.