Lorsque des groupes extrémistes islamiques ont pris le contrôle du Nord du pays en 2012, les églises ont été brûlées et les chrétiens obligés de fuir. Aujourd’hui la menace s’étend aux chrétiens du Sud du pays.
Encouragés par le délitement des institutions étatiques, les djihadistes sont de plus en plus actifs dans le pays.
La majorité des chrétiens sont catholiques romains. Ils vivent principalement dans le Sud du pays mais certaines communautés ont été menacées par les activités des islamistes radicaux dans le Nord du Mali. Les chrétiens qui ont tout perdu en 2012 et ont été déplacés en souffrent encore aujourd’hui. Certains sont retournés au Nord du pays sous protection policière mais ils vivent sous la menace constante d’être attaqués par les extrémistes islamiques. Quiconque pratique ouvertement sa foi risque d’être attaqué, les missionnaires peuvent être enlevés par les djihadistes. Les chrétiens d’arrière-plan musulman subissent violence et pression de la part de leur famille pour revenir à l’islam. Les églises ne peuvent mener aucune activité sans être la cible d’attaques ou d’enlèvements. Dans le Sud, même si les chrétiens bénéficient d’un peu plus de liberté, la menace des islamistes s’intensifie.
Les zones où les djihadistes et les éleveurs peuls (fulani) sont actifs constituent des poches de persécution particulièrement intense: cela correspond essentiellement au Nord et au Nord-Est du pays, ainsi qu’à quelques endroits dans le Sud.
En 1895, les «pères blancs», une mission catholique, ont introduit le christianisme au Mali. En 1936, le premier prêtre africain a été ordonné et en 1962 le premier évêque malien consacré. En 1919, le protestantisme est arrivé à son tour.
Animistes.