Ron Boyd-MacMillan travaille à Portes Ouvertes International. Il a écrit plusieurs livres sur l'Église persécutée. Il nous fait part de ses réflexions sur l'Ascension de Jésus-Christ.

«Si Jésus était resté sur la terre, c'est lui qui prendrait toutes les décisions. Mais le gros problème serait d'avoir accès à lui. Il faudrait une élite de personnes qui puissent aller le voir. Il serait très difficilement accessible.

Combien de chrétiens y a-t-il sur terre actuellement? Deux milliards et demi? Comment pourraient-ils tous obtenir une audience avec Jésus s'il était physiquement toujours là? Ce serait impossible. 

L'Ascension est donc le moyen par lequel il devient intime avec chacun de nous, accessible à tous les chrétiens. Et parce qu'il ne prend plus toutes les décisions pour ses disciples, il ne dit plus ce que vous devez faire.

Il nous dit: "Vous devenez mes ambassadeurs, vous faites ce travail avec mon aide. J'envoie l'Esprit Saint, de sorte que vous êtes maintenant mon visage, mes mains, mes pieds, pour tout le monde dans ce monde dans le besoin!" C'est donc une entreprise risquée. 

Je me souviens qu'une fois, quelqu'un a dit: "Si vous ne souriez pas à quelqu'un qui vous déteste, le Christ ne peut pas sourire."           

Parce que vous êtes physiquement le représentant du Christ sur la terre. Il est prêt à prendre ce risque parce qu'il aime vraiment nous donner la liberté. 

Ce serait tellement plus facile si le Christ venait sur votre canapé et vous disait: "Voici ton script, lis-le." Vous n'auriez même plus besoin de la Bible. Parce qu'il l'expliquerait tout le temps.    

Il prend l'énorme risque risque de refléter son amour à travers chacun de nous. Nous avons l’autorité, mais notre individualité, notre caractère unique n'est jamais supplanté. C'est là toute la beauté de la chose.   

Jésus nous donne l'opportunité de faire sa volonté, à notre manière. Avec toute l'unicité, l'individualité, l'amour et le dévouement que nous pouvons rassembler.»