Quand les terroristes Shebab ont attaqué l’université de Garissa, au Kenya, le 2 avril 2015, Margaret* se trouvait dans l’internat. Près de deux ans plus tard, elle réalise que sa vie a été épargnée grâce à la puissance de la prière.

La guérison, avec la prière

« À tous ceux qui ont prié pour nous, merci ! Les prières ne sont jamais vaines ; elles peuvent sauver des vies ! », dit aujourd’hui Margaret avec conviction. La prière l’a toujours entourée, pendant son suivi post traumatique comme lorsqu’elle rendait visite à d’autres rescapés. Un dimanche matin, elle est allée très tôt à l’église : « J’ai prié, prié, en remerciant Dieu et en vidant mon cœur. Alors, j’ai senti que j’étais guérie. »

14 heures sous son lit

Margaret se souvient comment Dieu l’a protégée en ce terrible jour : Cachée sous un lit pendant des heures pour échapper aux terroristes, elle écrit un texto à ses parents : « Nous sommes attaquées. Priez pour nous ! ». Quand les coups de feu se sont rapprochés, Margaret n’a pu que balbutier quatre mots : « Sous ton aile, Seigneur ! » Après une éternité de tirs nourris, silence pesant. Miracle : personne n’était entré dans la chambre ! L’attaque contre l’université de Garissa avait fait 148 morts.

Comme Margaret, de nombreuses femmes de l’Église persécutée ont eu recours à la prière dans des situations extrêmes. Découvrez leurs témoignages à travers le ministère « Cœur de Femmes » de Portes Ouvertes.

*Pseudonyme