Dimanche, les jeunes filles libérées la veille des mains de Boko Haram ont retrouvé leurs familles qui les attendaient à Abuja, la capitale. Elles sont globalement en bonne santé. L’une d’entre elles portait dans ses bras son enfant, un petit garçon âgé de moins de deux ans.

Échangées près de Banki, elles sont arrivées en hélicoptère depuis Maiduguri, la capitale de l’Etat de Borno, situé au Nord du pays. Elles ont ensuite rencontré le président Muhammadu Buhari qui s’est félicité de cette libération.

Une réponse aux prières

À l’issue de longues négociations les lycéennes ont été échangées contre des membres du groupe extrémiste islamique Boko Haram, détenus par l’armée nigériane.

« C’est une très bonne nouvelle. Cela fait longtemps que nous attendions ce jour. Nous espérons que les autres jeunes filles qui sont aujourd’hui toujours prisonnières seront bientôt libérées » a réagi dans un tweet le pasteur Enoch Mark, dont les deux filles avaient été enlevées avec les autres.

115 lycéennes attendent encore d’être libérées

Le 14 avril 2014, 276 jeunes filles avaient été enlevées, de nuit, dans le lycée où elles étaient pensionnaires dans la ville chrétienne de Chibok. Une cinquantaine d’entre elles avaient pu échapper rapidement à leurs ravisseurs. Le 13 octobre 2016, 21 avaient été libérées. Aujourd’hui, elles sont encore 115 à être aux mains de Boko Haram, dont on ne sait si elles sont encore en vie, mariées de force ou peut-être radicalisées.

Légende photo : une partie des jeunes filles enlevées à Chibok.