La période de Pâques est un temps de pressions accrues, pour les chrétiens persécutés, qui sont plus que jamais la cible des extrémistes et de la répression gouvernementale. Alors qu'ils commémorent le prix que Jésus a payé, ils doivent se tenir prêts à subir comme lui et avec lui  la violence de la persécution.

Épreuves et espoir   

Pour de nombreux chrétiens du monde entier, Pâques est un moment de célébration. Le Carême se termine et les croyants se rassemblent pour un temps de prière et de communion. Cependant, pour l’Église persécutée, les pressions augmentent, les attaques ciblées se multiplient et pour certains chrétiens, il est même illégal de célébrer la mort et la résurrection de Jésus.

La persécution fait partie de l’expérience chrétienne depuis le début du ministère de Jésus. Au premier siècle, l’Église primitive s’est dispersée et a partagé l’Évangile à cause de la persécution. Aujourd’hui la persécution est bien réelle mais la bonne nouvelle de Jésus est aussi vraie  qu’elle l’était alors. 

Pour l'Église persécutée comme pour nous, il y a de l'espoir parce que Jésus est ressuscité! 

Payer le prix en Asie Centrale

Le pasteur Azamat lisant sa bible.

L’augmentation des attaques ciblées est l’une des formes de persécution les plus courantes au sein de l’Église persécutée en ce temps de célébrations pascales. Durant la période de Pâques 2023, en Ouzbékistan, un service de culte a été brutalement envahi par les autorités locales. Dix hommes ont été arrêtés et de nombreux autres fidèles ont été blessés. 

L'Ouzbékistan figure au 25ème rang de l'Index Mondial de Persécution des Chrétiens 2024. Le traitement des chrétiens en Ouzbékistan est exceptionnellement violent et la liberté religieuse des croyants est très restreinte. Ils sont considérés comme des extrémistes par le gouvernement, ce qui entraîne des amendes, des arrestations et toutes sortes d'abus. À Pâques, les églises doivent être plus prudentes. Mais cela n’enlève rien à la foi des chrétiens. Des pasteurs comme Azamat continuent de rassembler leur communauté malgré les risques:

«S'il vous plaît, dites aux chrétiens qui prient pour nous que nous pouvons ressentir leur prière.»

Il précise: «Parfois, quand je suis en difficulté, je pense: "C’est la fin." Mais soudain, je sens que quelqu’un se préoccupe de moi. Et je sais que quelqu’un prie pour moi.»

Un espoir pour l'avenir

À Pâques, prions que les chrétiens persécutés se remémorent qu’il y a de l’espoir. En réfléchissant à l’histoire de Pâques, où Jésus a souffert jusqu’à la mort et est ressuscité dans la victoire, ils se souviendront de la promesse de sa résurrection. Une promesse d’espérance qui leur donne la force de persévérer et de rester fermes dans leur foi face à des souffrances extrêmes.

Nous croyons qu'aucun chrétien ne devrait souffrir seul. Tout comme l'a exprimé le pasteur Azamat, de nombreux chrétiens peuvent témoigner qu'ils ressentent les prières de chrétiens du monde entier qui les portent à travers la persécution. 

Avec l'ensemble du Corps de Christ, prions en ce temps de Pâques pour soutenir nos frères et sœurs persécutés!