À l'approche de la Pentecôte, nous vous proposons de relever un défi en quatre parties: prier pour quatre besoins fondamentaux de l’Église persécutée, notamment en Afrique Subsaharienne, en Corée du Nord et en Inde. Grâce à votre soutien et à la présence du Saint-Esprit, nos frères et sœurs ne se sentiront pas seuls dans l'épreuve. 

Prière n°1: la résilience

Premièrement, prions pour que nos frères et sœurs en Afrique Subsaharienne fassent preuve de résilience. C'est-à-dire qu'ils se relèvent suite aux violences qu'ils subissent. Le Nigéria est le pays le plus dangereux au monde pour un chrétien: sur les 2.700 fidèles kidnappés en 2022, 92 % l’ont été au Nigéria! L'Afrique Subsaharienne est la partie du monde qui compte le plus grand nombre de chrétiens assassinés. Sur dix croyants tués pour leur foi en Jésus, neuf sont tués dans cette zone. Prions pour que malgré la violence, le peuple de Dieu «coure et ne se lasse pas, marche et ne se fatigue pas» (Ésaïe 40, 31).

Prière n°2: notre pain quotidien

Deuxièmement, prions pour que les chrétiens persécutés qui ont faim trouvent leur pain quotidien. En Corée du nord, la nourriture se fait rare. Et dans de nombreux autres pays où ils sont persécutés, les chrétiens sont victimes de discrimination lors des distributions de denrées humanitaires.

Dans l’État du Manipur, en Inde, de nombreux chrétiens manquent de tout... Boipu (pseudonyme) est l’une des 31.500 disciples de Jésus ayant dû fuir les violences en abandonnant sa maison. Elle vit avec ses deux parents âgés dans un camp de déplacés internes. Elle témoigne:  

«Nous mangeons deux fois par jour une nourriture qui est toujours identique. J’ai seulement deux pantalons, deux t-shirts et un pull. La nuit, il fait froid...»

Prions pour que ces chrétiens expérimentent le secours du Seigneur: «Considérez les corbeaux: ils ne sèment ni ne moissonnent et Dieu les nourrit. Combien ne valez-vous pas plus que les oiseaux!» (Luc 12.24). 

Prière n°3: ne pas être seul

Troisièmement, prions pour que les 365 millions de chrétiens discriminés ou persécutés à travers le monde sachent qu’ils ne sont pas seuls. Saad (pseudonyme) est un chrétien Afghan qui doit cacher sa foi: «Nous nous sentons désorientés et isolés», explique-t-il. Comme tous les convertis, il témoigne: «Je croyais que j’étais le seul!» Priya Sharma (pseudonyme) est bénévole dans un camp de déplacés internes au Manipur, en Inde. Selon elle, «l’Église persécutée se sent rassurée et en sécurité quand elle sait que des gens prient pour elle et sont au courant de sa situation.» Elle précise: 

«Ils ne se sentent plus seuls, ils "sentent" que Dieu est là, et qu'il connaît leur situation.» 

Et Priya Sharma de conclure : «Notre aide est peut-être une goutte dans l’océan, mais elle fait une grande différence.»

Prière n°4: la force de pardonner

Quatrièmement, prions pour que les victimes de discrimination aient la force de pardonner à leurs agresseurs. Le pasteur John (pseudonyme), œuvre dans des camps de déplacés internes au Manipur. Il constate le fort désir de vengeance des victimes: «S’il-vous-plaît, priez pour que Dieu instille le pardon dans leur cœur et les aide à surmonter leur traumatisme et leur détresse». C’est exactement ce qui est arrivé à Ravi (pseudonyme): «Quand je me suis enfui de mon village, j’étais terriblement en colère, je voulais me venger. Mais quand je suis arrivé au camp de réfugiés, j’ai vu l’amour de Dieu à travers ce que des gens du monde entier nous envoyaient.» Et, désormais, grâce à votre aide et à vos prières, il a trouvé la paix.

Merci pour votre participation au combat spirituel en faveur de l'Église persécutée. Car comme le disait Frère André, «La prière ce n'est pas la préparation à la bataille. La prière, c'est la bataille»!