De nombreux chrétiens souffrent dans les prisons iraniennes. Beaucoup d’entre eux tombent dans un profond désespoir et se demandent s’ils en sortiront vivants un jour. Accablés par les mauvais traitements et la solitude, ils commencent à vaciller dans leur foi. Ce fut le cas de Saman, qui était responsable du groupe de jeunes de son église.

Cet homme était connu pour sa passion pour Dieu. Le groupe était en pleine croissance mais un drame est arrivé. La police l’a arrêté sous les yeux de sa mère et l’a envoyé en prison.

Dénoncé par ses amis !

Dans sa cellule Saman était rabaissé par ses surveillants ! Il explique : « Ils me disaient sans cesse que je n’étais personne. Ils ont brisé mon identité. Je me disais : "est-ce que j’ai perdu treize ans de ma vie à croire en Dieu ? Existe-t-il seulement ? ". En plus de ces pressions, ses amis l’ont dénoncé ! Au sortir de prison, cet homme s’est senti délaissé, non seulement de l’Église mais aussi de Dieu. Pourtant, il confie :

« Je n’ai jamais eu le sentiment que Dieu m’avait vraiment abandonné ! »

Renforcé par la prière

Lors de sa détention, Saman a finalement trouvé la paix dans la prière. Il raconte : « Après le premier entretien par téléphone avec ma mère, j’étais hors de moi. Quand on m’a ramené dans ma cellule, j’ai hurlé : "Je ne mérite pas cela !" J’ai crié à Dieu : " Où es-tu ?" Mais lentement mes prières sont devenues plus paisibles, jusqu’à ce que la joie du Saint-Esprit m’envahisse et que je me mette à danser et à chanter :

«Jésus est vivant, Jésus est vivant, Jésus est vivant !»

En 2016, 193 chrétiens ont été arrêtés et/ou emprisonnés en raison de leur croyance en Iran. L’Iran est classé en 8ème position du classement des 50 pays où la liberté religieuse est la plus réprimée.