Lorsque l’on regarde le phénomène de la persécution des chrétiens, on constate que plusieurs méthodes sont utilisées par les persécuteurs. Prenons trois d’entre-elles : la première, les persécuteurs cherchent à être bien financés afin d’exercer une pression toujours plus forte sur la communauté chrétienne. Par exemple le groupe EI. En plus des revenus que ce groupe tire du pétrole, celui-ci continue d’enlever des chrétiens contre rançon. Plus de 300 chrétiens ont ainsi été enlevés en Syrie. Autre exemple : en Amérique Latine, des cartels de la drogue dirigent des régions entières et obligent même les églises à payer un impôt. La seconde : surveiller et intimider les chrétiens.

Il faut savoir que les Etats d’Asie Centrale emploient des tactiques de plus en plus sophistiquées. En donnant une maison ou une voiture  à un pasteur bien connu sans que lui-même sache qui est à l’origine du présent. De cette façon, ces états sèment la suspicion au sein de l’église en faisant croire que le pasteur est au service du gouvernement. Et enfin une troisième méthode : pratiquer le nettoyage ethnique : au Nord, au Nord-Est et dans la ceinture centrale du Nigéria, en Syrie, en Irak, au Soudan (dans les monts Nouba), en Somalie, dans le Nord-Est du Kenya, la persécution des chrétiens est systématiquement encouragée dans le but de leur faire quitter un territoire, voire de les exterminer.

De son côté, l’Eglise connaît un moyen bien efficace pour contrer ces méthodes de persécution : il s’agit de la prière. Prenons l’exemple du Mexique, A Monterrey, les pasteurs se sont réunis et ont prié pour les chefs de gangs. Aujourd’hui cette ville est plus sûre et les gangs ont perdu du terrain. En agissant ainsi, ils répondent à l’une des exhortations de Jésus-Christ dans les Evangiles : « faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent ».