La date de menace d'exécution se rapproche pour Leah Sharibu au Nigéria. Le groupe terroriste Boko Haram a annoncé vouloir tuer l'adolescente chrétienne le 18 octobre prochain. 

L'attente est insupportable pour les parents de Leah qui remuent ciel et terre pour tenter de faire libérer leur fille kidnappée par Boko Haram.

Âgée de 15 ans, Leah est l'une des 119 filles enlevées le 19 février 2018 dans une école de Dapchi, dans l'État de Yobe, au Nord-Est du Nigéria. Alors que les autres ont été libérés, Leah est restée seule captive, car elle est chrétienne et refuse de renoncer à sa foi.

Le 3 octobre, pour la première fois depuis l’enlèvement de Leah, le président Muhammadu Buhari a contacté la famille de Leah. Il a tweeté ensuite :

«Aujourd'hui, j'ai parlé avec Madame Rebecca Sharibu, pour réitérer notre détermination à ramener sa fille Leah saine et sauve à la maison. Les pensées et les prières de tous les Nigérians sont avec la famille Sharibu, et les familles de tous ceux qui sont encore en captivité. Nous ferons tout notre possible pour les ramener.»

Quelques jours avant l'appel du président, Rebecca Sharibu, la mère de Leah, s'est rendue à Jos, la capitale de l'État du Plateau pour plaider sa cause. Elle a tenu une conférence de presse lors de laquelle elle a remercié toutes les personnes qui prient et soutiennent sa famille. 

Les églises du Nigéria sont elles aussi touchées par l'enlèvement. Du 2 au 4 octobre, plusieurs ont organisé des journées de prière et de jeûne pour la libération de Leah.