Du début de l'année jusqu'à mars, les chrétiens en Inde ont subi au moins 216 faits violents de persécution. Voici quelques-uns des faits répertoriés. 

  • Deux meurtres de chrétiens ont été commis en raison de leur foi. Dans l'un des meurtres, la victime a été tuée par des naxalites (mouvement révolutionnaire). Dans l'autre cas, la victime a été tuée par un véhicule. Le conducteur a admis avoir été soudoyé pour commettre ce meurtre.
  • Plus de 45 cas de violence physique ont été recensés où les victimes ont souffert ensuite de problèmes physiques temporaires ou même permanents. Dans la plupart de ces cas, les blessures subies auraient pu entraîner la mort de la victime si l'aide médicale n'avait pas été fournie à temps.
  • Dans 18 cas, il y a eu des perturbations et des obstacles dans la conduite des services religieux, affectant des centaines de personnes.
  • Dans 11 cas, on a tenté d'endommager les propriétés d'églises. «Le nombre de personnes qui assistent aux offices est considérablement réduit après de tels incidents pendant les offices religieux», mentionne l'un de nos partenaires sur place.
  • Il y a eu plusieurs incidents où des groupes de personnes ont attaqué une famille chrétienne, les traînant et les battant ouvertement. Lors d'un de ces faits, un groupe du village est venu et a traîné la famille chrétienne hors de sa maison, la battant violemment et brûlant ensuite la maison.
  • Un groupe de 30 personnes s'est rendu chez un responsable d'église et l'a battu brutalement.  La communauté chrétienne vivant à proximité a été prévenue qu'en cas de plainte, toutes les maisons seraient brûlées. 
  • Une entreprise appartenant à un chrétien a été démolie quand environ 500 de ses plants de bananes ont été coupés et détruits. Les arbres de ses champs ont également été abattus par les autorités de son village. 
  • Dans 12 cas, des chrétiens ont été détenus par la police pour de fausses accusations de conversion forcée.
  • Dans 37 cas de persécution, les victimes ont été chassées de leur foyer ou ont été excommuniées de leur communauté parce que la religion chrétienne qu'elles avaient adoptée était une honte pour la communauté ou la famille.

Un partenaire local explique: «Les menaces de mort, les agressions physiques ouvertes sont très fréquentes. Avant, cela se déroulait surtout dans les villages, mais maintenant que l'administration de la police est tellement influencée par les extrémistes au pouvoir, cela devient courant dans les villes et villages. Les chrétiens qui choisissent de parler du christianisme (qui est leur droit fondamental) sont toujours en danger.»