Durant la période de Noël, dans un climat hivernal extrême, plus de 500 chrétiens d’une vingtaine de villages du Chhattisgarh (Inde) ont été attaqués. Ils ont été chassés de leurs communautés, et leurs maisons ont été détruites. 

Flambée de violence 

Les extrémistes anti-chrétiens ont constamment harcelé les chrétiens tribaux convertis au cours des derniers mois, pour les forcer à revenir à l’hindouisme. Quant aux pasteurs, ils ont été accusés de convertir de force les familles tribales et de les attirer avec de fausses promesses. Leurs églises ont été vandalisées et saccagées.

Les chrétiens locaux affirment que les dirigeants nationalistes de plusieurs villages sont responsables de cette flambée de violence: « Nous vivons dans ces villages depuis des générations maintenant sans aucune discrimination, pratiquant pacifiquement notre religion. Mais certains dirigeants incitent les autres villageois à nous menacer, à nous maltraiter et à nous agresser physiquement en détruisant et en volant nos récoltes et nos produits, tout en appelant au boycott social contre les chrétiens.» Ils précisent: 

«Les femmes et nos enfants sont devenus la cible de commentaires obscènes. Nos droits fondamentaux nous sont retirés.»

Nos partenaires auprès des victimes  

Le nombre exact de victimes de ces violences n'est pas encore connu. Les blessés sont actuellement soignés dans les hôpitaux de la région. Quant aux chrétiens déplacés, ils sont hébergés dans des stades ouverts et des centres gouvernementaux où il n'y a ni nourriture, ni eau, ni vêtements ni couvertures. Ces familles n'ont plus rien car tout a été volé et détruit par les extrémistes hindous. La situation est critique pour les chrétiens et l'Église aujourd'hui à Chhattisgarh. Les partenaires de Portes Ouvertes se tiennent auprès des victimes, essayant de leur fournir des produits de première nécessité comme de la nourriture, de l'eau, des couvertures et des vêtements. Ils tentent d'atteindre le plus grand nombre possible de personnes et de répondre à leurs besoins malgré le danger.