« Entre deux attentats contre l’Église, nous n’avons pas assez de temps pour sécher nos larmes. Nous savons qu’il y en aura d’autres. L’Église d’Égypte est vulnérable, dans la zone de feu de l’ennemi », confie tristement Samuel*, un équipier de Portes Ouvertes sur place.

Une bombe désamorcée

Vendredi 26 mai, un autocar transportant des chrétiens qui devaient célébrer l’Ascension dans un monastère circulait dans la région de Minya (Haute-Égypte) lorsqu’il a été arrêté par un groupe armé. Comme les passagers refusaient de se convertir à l’islam, les assaillants ont ouvert le feu sur les adultes comme sur les enfants. Il y a 30 morts et 23 blessés.

Le 29 mai, une bombe déposée devant une église du Caire a été désamorcée à temps, évitant ainsi un autre drame.

Une série meurtrière

Il s’agit de la quatrième attaque terroriste contre la communauté copte en moins de six mois. « Que le Seigneur change la douleur et la peur de ses enfants persécutés en témoignage d’amour pour les persécuteurs. Nous n’avons pas d’autre choix que de suivre l’enseignement de Jésus : aimez vos ennemis », conclut Samuel.