Harriet est mère de 3 enfants et vit en Ouganda. Quand elle est devenue chrétienne, son mari l'a quittée. Pour nourrir ses enfants, elle achète de la nourriture en gros qu'elle revend au marché. Mais le confinement imposé par le gouvernement a mis un terme à son activité, la laissant sans moyen de subsistance. C'est pour venir en aide à de nombreuses familles comme celle d'Harriet que nous distribuons, avec l'aide de nos partenaires locaux, des colis de nourriture.

218 familles aidées soit 1272 personnes en tout

Comme Harriet, Achien, mère de 2 enfants a été rejetée par son mari à sa conversion. Elle vendait de la nourriture au bord de la route jusqu'au confinement. 

Quand Ajidiru est devenue veuve, sa belle famille a refusé de l'aider à cause de sa foi. Confinée en ville, elle a déménagé à la campagne pour essayer de vivre en cultivant la terre mais c'est loin d'être suffisant. 

Salim est hébergé dans une famille chrétienne car sa famille musulmane l'a rejeté. Avec le confinement, son école a fermé et la famille qui l'héberge a du mal à nourrir tout le monde. 

L'épidémie de Covid-19 a également entraîné la fermeture des églises

Le pasteur Benson, qui vivait des dîmes et offrandes de ses paroissiens n'a plus de revenus depuis que son église a fermé. 

Dans l'Ouest du pays, une église qui héberge des chrétiens d'arrière-plan musulman, chassés de chez eux à cause de leur conversion, ne peut plus nourrir tout le monde depuis que les paroissiens sont confinés chez eux.

La faim plus menaçante que le virus

Pour tous ces chrétiens, les colis de nourriture sont arrivés au bon moment. 

En décembre, des émissaires de l'ONU ont fait le constat que les mesures de confinement prises par le gouvernement pour lutter contre le virus ont gravement touché ceux qui vivaient de l 'économie informelle. De plus, si certains peuvent compter sur la solidarité de leurs proches, les chrétiens d'origine musulmane, eux, se retrouvent encore plus isolés.