L’un des citoyens américains qui a été relaxé par la Corée du Nord et est rentré aux Etats-unis s’est entendu dire par ses ravisseurs qu'il avait été arrêté à cause de l'"acte hostile" de la prière.

Kim Hak Song a été arrêté dans un train entre Pyongyang, capitale de la Corée du Nord, et la Chine en mai 2017 pour de prétendus actes hostiles contre le régime nord-coréen.

Le choix de la prière malgré le danger

A son retour, sur le sol américain, il a dit que lorsqu'il a demandé aux autorités nord-coréennes ce qu'il avait fait de mal, la réponse a été qu'il avait commis le crime de prière.

Les fonctionnaires étaient en possession d'un courriel qu'il avait envoyé à son Église leur demandant de prier pour le peuple de la Corée du Nord, et ils savaient qu'il avait dirigé des prières matinales pour un groupe de louange, a-t-il expliqué.

Libérés pour apaiser les tensions géopolitiques

Venant de Chine où il travaillait comme missionnaire de son Église, Kim Hak Song avait fait une visite d’un mois en Corée du Nord, où il avait participé à des travaux de développement agricole en collaboration avec l'Université des sciences et de la technologie de Pyongyang.

Song a été libéré le 9 mai 2018 avec deux autres personnes, Kim Dong-chul, un pasteur d'une soixantaine d'années, et Tony Kim. Selon la Maison-Blanche, il s'agissait d'un signe de bonne intention avant la rencontre entre le président américain Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un qui a eu lieu le 12 juin dernier à Singapour.