«Je suis nouveau au Parlement. Mon premier discours portait sur la persécution des chrétiens, basé sur le rapport de Portes Ouvertes. Ma question pour vous: comment changer les choses?»

C'est l'une des questions qui nous ont été posées mercredi 10 avril alors que nous présentions la réalité des chrétiens persécutés au Conseil de l’Europe. Une vingtaine de personnalités politiques de 10 pays différents étaient présentes. Cette institution où 47 États sont réunis pour promouvoir les Droits de l’Homme est aussi appelée à défendre les droits des chrétiens persécutés. 

Un premier pas pour changer les choses

Quelques heures après la question de ce député, un projet de résolution était déposé: «La persécution des chrétiens dans le monde – quelles réponses?». Le texte demande au Conseil de l’Europe d’étudier l’ampleur du phénomène mondial de la persécution des chrétiens. Surtout, il s’agira d’établir des bonnes pratiques que les pays membres devront suivre pour lutter contre ce problème.

Avant que la résolution ne soit soumise au vote, un rapport devra être réalisé sur le sujet par une commission spécialisée.

Marqués par l'époque du rideau de fer

C'est un beau symbole: la présentation de l’index était présidée par un député d’Ukraine et un sénateur de Roumanie, deux anciens pays du bloc communiste. Beaucoup de parlementaires d’anciens pays du bloc de l’Est étaient présents, se souvenant de ce qu’était la persécution des chrétiens sous le communisme, derrière le rideau de fer. Ils défendent désormais les chrétiens persécutés dans d'autres pays.

Le député ukrainien a rappelé que ses parents et grands-parents étaient persécutés sous l’Union Soviétique. Fait remarquable: deux autres députés présents, un Allemand et un Suédois, viennent de familles chrétiennes qui passaient des bibles en contrebande de l’autre côté du rideau de fer à la même époque! Ensemble, ils se sont engagés pour aider les chrétiens persécutés.