Les auteurs des faits ne sont toujours pas identifiés. En 4 jours, plusieurs sites ont été détériorés : 

  • Dans la nuit du 27 au 28 juillet, des personnes non identifiées sont entrées dans les mosquées d'Agoè Demakpoe (au nord-est de Lomé, la capitale) et ont détruit des tapis de prière et des copies du Coran.
  • Dans la nuit du 30 juillet, une autre mosquée du centre d'Agoè a été dégradée. Les vandales ont mis le feu aux nattes et aux copies du Coran à l'extérieur de la mosquée.
  • Dimanche 5 août, une mosquée en face du camp militaire de FIR (Forces d’Intervention Rapide) et une autre dans le même quartier ont également été vandalisées.
  • lundi 6 août, une mosquée a été vandalisée à Agoè devant le camp militaire.

Opposer chrétiens et musulmans

Ces actes de vandalisme pourraient créer des tensions importantes entre les communautés chrétiennes et musulmanes. Un dirigeant de l’église locale rapporte :

« Nous avons reçu l'ordre de prier et d'être vigilants parce que, selon les imams, le but du vandalisme est de monter les musulmans et les chrétiens les uns contre les autres ».

Le Togo n’est pas listé dans l’Index Mondial de Persécution des Chrétiens. Pourtant, la paranoïa dictatoriale et l'extrémisme islamique contribuent à ce que la situation y soit délicate.