Burkina Faso: prier au cœur de l'insécurité

Que reste-t-il aux chrétiens du Burkina Faso sinon la prière? Face à l'incapacité des autorités à garantir leur sécurité, un pasteur burkinabè a écrit à Portes Ouvertes. Il nous encourage à intercéder avec lui, et à rester fermement attachés à Jésus, qui nous dit en Jean 15.5: «Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit. Car sans moi vous ne pouvez rien faire.» 

Des jours troublés pour les chrétiens

Le coup d'État du 30 septembre est le second de l'année. Dans ce contexte d'instabilité politique et de faiblesse de l'État, la vie est devenue extrêmement dangereuse pour les chrétiens. Ils sont souvent la cible privilégiée des terroristes: au moins 100 fidèles ont été tués en raison de leur foi au Burkina Faso l’an dernier. Mais les chrétiens de la région se sentent depuis longtemps en danger. Le pays, en particulier le Nord, souffre de la violence croissante des djihadistes depuis 2016. En raison de la détérioration rapide de la situation de l'Église, le Burkina Faso occupe la 32e position de l’Index Mondial de Persécution des Chrétiens 2022. 

Prier, la meilleure des solutions 

Les gouvernements se succèdent au rythme des coups d'État et tous échouent dans leurs tentatives de mettre fin au djihadisme. Un analyste de Portes Ouvertes commente: 

«L'approche purement militaire n’a pas fonctionné et il est peu probable qu’elle apporte la paix et la sécurité à l’avenir.»

Mais les chrétiens tiennent bon et malgré une persécution croissante, l'Église reste vivante. Ils savent que la prière est une arme plus puissante que les kalachnikov! Grâce à elle, l'Église est fortifiée et les conflits cessent. Répondons à l'appel de nos frères et sœurs: avec tous les chrétiens burkinabè, intercédons pour la paix en faveur de leur pays. En 1 Jean 5:14, la Bible déclare: «Si nous demandons quelque chose conformément à sa volonté, il nous écoute. Et (...) nous savons que nous possédons ce que nous lui avons demandé.»