«Au milieu de cette catastrophe naturelle, il y a de la place pour la louange», s’émerveille Mikal (pseudonyme), un partenaire local de Portes Ouvertes en Malaisie. Suite à un séminaire «Tenir ferme dans la tempête» qu’il a organisé dans une église, cinq personnes ont décidé de se faire baptiser.

Inondations et Covid-19

Le titre du séminaire était de circonstance… En ce mois de janvier, la mousson a été particulièrement violente et les pluies torrentielles ont généré de fortes inondations et un glissement de terrain. À tel point, que dans plusieurs États, on ne voyait plus que le toit des maisons et des bâtiments. 

Mais ce n’est pas tout. Cette catastrophe s’ajoute aux conséquences de la pandémie, avec un confinement renforcé qui aurait pu ébranler la foi des chrétiens. Mikal explique: 

«Certains chrétiens qui travaillent dans les champs ont subi d’importantes pertes pendant le premier confinement dû à la Covid.»

En effet, ils n'ont pu rentrer aucune de leurs récoltes. Lors du déconfinement, les agriculteurs chrétiens n'ont pas perdu espoir et ont commencé à replanter… mais au moment précis de la nouvelle récolte, les inondations ont tout détruit!

Un abri dans la tempête

Malgré les épreuves cumulées de la pandémie et des inondations, les chrétiens malaisiens tiennent bon. Suite au séminaire «Tenir ferme dans la tempête», qui aide les chrétiens persécutés à faire face à la persécution, les nouveaux baptisés et de nombreux autres chrétiens grandissent dans la foi et témoignent de Jésus auprès de leurs voisins musulmans. Comme le prophète Ésaïe, ils peuvent louer Celui qui est «un refuge pour le faible, un refuge pour le malheureux dans la détresse, un abri contre la tempête.» Une foi indispensable dans un pays où, d’après la loi, les Malaisiens n’ont pas le droit de quitter l’islam (sauf dans l’État du Sarawak).