«Nous te demandons 50 000 dollars en échange de ton fils!» Voici l’appel qu’a reçu un pasteur au Mexique. Carlos était présent lors de cette dramatique conversation téléphonique. Lors du dernier Week-End Annuel de Portes Ouvertes, cet orateur mexicain a raconté comment l’Église de son pays est confrontée à la persécution.

Lutter contre les cartels et l’occultisme

C’est un exercice difficile que de dresser l’état de la persécution au Mexique en 20 minutes. Mais Carlos a relevé le défi avec brio. On apprend ainsi que derrière tout cartel de la drogue, se trouve des puissantes forces occultes. Le témoignage d’un pasteur, alors que l’on menace de démembrer son fils, d’envoyer sa tête à l’Eglise et ses mains à son domicile, révèle la dramatique terrible haine qui peut être déversée.

Lutter contre la pression exercée par les us et coutumes

L’essentiel de la persécution ne vient toutefois pas des cartels de la drogue et reste localisée. Ainsi, sur les 32 États du Mexique, 4 sont particulièrement visés par la persécution : le Chiapas, l’Oaxaca, l’Hidalgo et le Jalisco. Dans ces États se trouvent des communautés autochtones importantes. Elles doivent faire face au rejet, à la marginalisation et à des agressions lorsqu’elles refusent de suivre les us et coutumes traditionnels et catholiques profondément enraciné dans la société. 

Choisir le pardon 

Enfin, l’orateur n’omet pas de parler de l’amour de l’ennemi ! Thème central du week-end de cette année. Pour lui, l’amour de l’ennemi est un long processus mais Dieu veut nous apprendre à aimer comme Jésus-Christ nous a aimés. Voilà ce que nous trouvons derrière le but de la persécution. Mais pour Carlos, cela  implique de former les chrétiens sur cette question et de considérer que c’est un long processus. D’autant qu’ils ont trouvé une nouvelle menace potentielle, celle de la présence de la guérilla dans la région d’Oaxaca. La guérilla considère l’Eglise comme le point central qui s’oppose à elle.