S’il y a une chose terriblement dramatique, c’est bien la perte d’un enfant. Oui, quelle douleur intense pour des parents de perdre un enfant que l’on a vu sourire, grandir et que l’on doit désormais enterrer.

En Inde, le pasteur Neelesh a dû enterrer son fils alors qu’il était âgé de 7 ans. Le drame a eu lieu il y a 10 ans mais lorsqu’on discute avec le père du jeune défunt, on remarque que la douleur est toujours présente. Neelesh témoigne à cœur ouvert de la façon dont il a traversé cette épreuve.

Son fils a été violemment battu en raison de sa foi par les enfants de son pensionnat, il est mort quelques temps plus tard, suite aux séquelles de cette agression et cela dans les bras de son père qui ne pouvait rien faire.

Incompréhension face au meurtre de son fils

La période qui a suivi ce drame a été extrêmement douloureuse pour les parents, Neelesh en témoigne : 

«C'était insupportable. Ma femme et moi avons commencé à beaucoup boire afin d’oublier notre misère.»

Lorsqu’il parle de cette période, le pasteur déclare que celle-ci était la plus difficile de sa vie. Les mains serrées, les yeux mouillés et levés au ciel, Il raconte :

«J'étais désemparé. Je ne voyais pas le dessein de Dieu dans tout cela. Je me demandais pourquoi Dieu aurait laissé mourir un enfant innocent, âgé de sept ans, alors que ce même Dieu m’a guéri d’une maladie incurable.»

Dieu relève Neelesh

Le soir, Neelesh a fait un rêve. Il a vu son fils jouer dans un magnifique jardin. Comme il s'approchait de lui, son petit garçon l'arrêta et lui dit : «Papa, tu ne devrais pas venir ici maintenant. Ce n'est pas encore ton heure. Tu vois, je suis très heureux ici.»

En se réveillant, le pasteur était animé d’une paix profonde qui l’a relevé dans son ministère. Des années plus tard, Neelesh a cette certitude :

«Je vis pour le Christ et s'Il le veut, je mourrai pour Lui. Ce que je perds pour Lui, je le retrouverai à la fin.»

Ce n'est pas la seule persécution à laquelle Neelesh a dû faire face. Il a décidé de rester dans son village malgré les persécutions. Il témoigne: 

«Je ne quitterai pas mon village parce que j'ai été appelé à y servir. Je crois qu'un jour les gens sauront qui est le Christ et par conséquent qui je suis.»

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