Kamala (pseudonyme), chrétienne népalaise, s’était éloignée de la foi. Les conséquences de ses mauvais choix l’ont ramenée vers Jésus, mais elle a alors dû affronter la persécution.
Kamala naît dans une famille hindouiste. Quand elle avait six ans, son père se convertit au christianisme après avoir été guéri d’une maladie chronique, à la suite de la prière d’un chrétien.
Ainsi élevée dans la foi chrétienne, elle choisit pourtant d’épouser un hindou et de suivre l’hindouisme. Mais sa vie de famille sombre dans le désespoir: belle-famille alcoolique, mari volage, fausse couche… Kamala est à bout.
Le retour à Dieu
Un jour, sa mère l’appelle. Son pasteur a rêvé que Kamala était appelée à revenir à Dieu: «J’ai réalisé que le chaos de ma vie était une conséquence de ma désobéissance. J’ai décidé de me repentir et de revenir à la foi. J’ai commencé à aller à l’église secrètement et j’ai cessé toute pratique des rituels hindous.»
Lorsque son mari apprend qu’elle va à l’église, il se met à la persécuter verbalement, psychologiquement, physiquement. La belle-famille de Kamala la maltraite. Kamala et son mari finissent par divorcer. Ils sont alors parents d’une petite fille. Son ex-mari lui dit qu’il ne la considère plus comme sa fille.
Finalement hébergée par ses parents, c’est maintenant son propre frère, non chrétien, qui la maltraite: il la tourmente verbalement nuit et jour et détruit sa machine à coudre qui était le potentiel gagne-pain de Kamala.
Heureusement, un pasteur finit par trouver un logement pour elle et sa fille. Les chrétiennes de cette église la soutiennent.
Une foi plus profonde
Désormais, Kamala peut témoigner: «Quand j’étais plus jeune, j’allais à l’église par habitude. Maintenant, après avoir traversé ces épreuves, je suis plus proche de Dieu. Par expérience, je considère que Dieu permet des moments difficiles pour nous rapprocher de Lui. Il ne nous laisse pas seuls dans les temps d’épreuves. Il veut que nous dépendions de Lui, Il nous aide à surmonter les difficultés.»
Elle poursuit: «Si je n’avais pas accepté Jésus-Christ, je me serais perdue. Je ne sais pas comment j’aurais fini. Je n’aurais pas aimé ma fille de la même manière et je serais passée à côté de bien des bénédictions. Maintenant, grâce à Jésus, je suis heureuse et j’ai la joie de vivre.»
La prière, une source de joie
Les secrets de son bonheur malgré sa situation précaire? La Bible, notamment l’histoire de Job, qui n’abandonne pas la foi malgré les imprécations de sa femme et le fait qu’il ait tout perdu. La prière est devenue un socle dans sa vie:
«La vie sans prière n’a pas de sens. Les chrétiens qui ont une vie consacrée à la prière connaissent la joie.»
Des partenaires de Portes Ouvertes l’ont aidée à lancer une entreprise de couture. Elle peut ainsi subvenir à ses besoins et ceux de sa fille, et en profite pour partager l’Évangile à de nombreuses personnes.