En Indonésie, Samir (pseudonyme) et son épouse ont trouvé le salut en Jésus il y a deux ans. Depuis, ils ont connu bien des intimidations, surtout pendant le ramadan.

«Si vous mourez, personne ne s’occupera de votre cadavre.»

«Comme les musulmans ne nous voyaient plus à la mosquée, ils sont venus chez nous et nous ont forcés à jeûner et à prier, en nous ordonnant de revenir à l’islam. Ils nous ont menacés en disant que si nous tombions malades, personne ne viendrait nous aider. Et que si nous mourions, personne ne s’occuperait de notre cadavre», déclare Samir, qui n’est pas rentré dans le jeu des persécuteurs. «Je leur ai répondu avec amour de ne plus nous déranger», dit-il. 

Heureusement, Samir avait participé au séminaire Tenir ferme dans la tempête, organisé par Portes Ouvertes. Il avait appris à répondre à la persécution d'une manière biblique. Lorsque ces musulmans sont revenus à la charge pour menacer de chasser le couple de sa maison et du village, Samir a tenu bon: «C'est notre maison. Vous n'avez pas le droit de nous expulser.» Il connaissait ses droits grâce au manuel distribué par Portes Ouvertes lors du séminaire, pour informer les participants sur leurs droits légaux et religieux selon la loi indonésienne.

Partager l’amour de Dieu avec les musulmans

Sarwo (pseudonyme) est un ami de Samir. De sa maison située en face d’une mosquée, il entend le prédicateur par les haut-parleurs se moquer des chrétiens et avertir les musulmans de ne jamais se lier d’amitié avec eux. Samir et Sarwo font partie du même groupe de chrétiens d’arrière-plan musulman. Ils assistent ensemble à une formation de disciples.

Ce groupe essaie de trouver des moyens d'être une bénédiction pour la communauté musulmane locale. Parfois, les chrétiens cuisinent ou fournissent toute aide nécessaire à leurs voisins musulmans. Un membre du groupe explique:

«L'année dernière, nous avons connu un manque d'eau potable. Les musulmans sont venus nous demander de l'aide, alors nous avons partagé l'eau avec eux. C’était pendant le ramadan.»

Il poursuit: «Le ramadan est en fait le moment idéal pour apporter l'Évangile. Il est facile de dialoguer avec les musulmans car beaucoup ne jeûnent pas, même si c'est obligatoire. Nous leur demandons comment ils vont assurer leur salut s'ils ne respectent pas le jeûne. En général, ils n'ont pas de réponse. C'est le bon moment pour leur présenter Isa (le nom coranique de Jésus), le seul qui a payé le prix de tous nos péchés pour garantir notre salut. Et chaque année, il y a au moins une personne qui accepte Jésus!»