Le 8 août 2021, Reza Zaeemi est sorti de prison mais il n'est pas libre pour autant: il doit porter un bracelet électronique pendant encore 9 mois. Au terme de sa peine, il aura interdiction de quitter l'Iran pendant 2 ans.

Arrêté pour «promotion du christianisme»

À cause de sa foi, Reza aura passé en tout 80 jours en détention. Dont un peu plus de 2 mois dans la prison centrale de Karaj. Comme beaucoup de chrétiens iraniens ces derniers mois, il avait été condamné pour «propagande contre la république islamique d'Iran». Dans son cas, le tribunal avait précisé que par «propagande» il entendait: «promotion du christianisme évangélique.»

Selon l'ONG Article18 qui défend la liberté religieuse, tous les chrétiens iraniens actuellement emprisonnés à cause de leur foi, le sont en totale violation des traités et autres accords internationaux ratifiés par l'Iran.

Vers un bracelet électronique obligatoire?

Reza n'est pas le premier chrétien, cette année, à devoir porter un bracelet électronique à la cheville. Fahrad Mohebbi est soumis à la même obligation. Il avait été arrêté en juin 2020 lors d'une série de descentes de police chez des chrétiens à Karaj, Téhéran et Malayer.

Fahrad, Reza N., Alireza M. et Arash R., avaient chacun été condamnés à 10 mois de prison pour «propagande contre l'État par la promotion du christianisme». Les 4 hommes avaient commencé à purger leur peine en février. Fahrad avait été relâché un mois plus tard, avec, à la cheville, un bracelet électronique. Les 3 autres ont également été libérés depuis à la condition «de ne plus enfreindre la loi.»

Source: Article 18