Peu avant Noël, en Arabie Saoudite, des visiteurs occidentaux se sont réunis discrètement une fois la nuit tombée avec des chrétiens indiens expatriés. Le pasteur a lancé : « Allons-nous limiter Noël à quatre semaines dans l’année ? Chaque autre jour sert aussi à partager ce cadeau de vie de la part de Dieu autour de nous. »

C’est aussi le message lancé par Simon Bashir, le pasteur de l’église attaquée de Quetta au Pakistan. Après les funérailles des victimes de l’attentat, il a dit : « Les membres de l’église sont toujours résolus à célébrer solennellement Jésus-Christ, avec force et honneur. »

Pendant les fêtes, les chrétiens persécutés ont encore été mis à rude épreuve.

  • En Égypte une fusillade a eu lieu contre les fidèles à la sortie d’une église du Caire le 29 décembre.
  • Au Nigéria des hommes armés ont tiré sur les chrétiens qui eux aussi sortaient de l’église d’Omuku (État de Rivers) le 31 décembre, faisant 16 morts.

Dans d’autres pays, la persécution est moins violente mais tout aussi tenace.

  • En Chine, des slogans d’idéologie communiste ont été diffusés sur internet, accompagnés de fermes interdictions concernant les célébrations de Noël sur les places publiques. À Chongquing par exemple, la place principale noire de monde à Noël 2016 était vide à Noël 2017. (Photo)

Soyons prêts, comme les chrétiens opprimés, à vivre passionnément pour le nom de Jésus avec une vigueur qui dépasse celle des persécuteurs.

« Quand un membre souffre, tous souffrent avec lui », nous dit la Bible (1 Corinthiens 12 : 16). Mais que lit-on ensuite ? « Quand un membre se réjouit, tous se réjouissent ensemble. » Les chrétiens irakiens reviennent avec joie dans la plaine de Ninive. En 2018, nous aurons encore des occasions de nous réjouir avec nos frères et sœurs debout face à la persécution, remplis de cette espérance qui nous unit à eux.