Lorsqu’elle est arrivée dans un camp au Kurdistan, Najiba* avait tout perdu. « Nous avons juste eu le temps de fuir avant l’arrivée des combattants. J’étais sous le choc et je n’arrivais pas à croire qu’il nous fallait tout quitter », se souvient-elle. Aujourd’hui, elle partage un mobile home avec son mari et leurs cinq enfants.

Au jour le jour

Comme 45 à 60 millions de réfugiés à travers le monde, Najiba vit au jour le jour. « J’ai appris que notre maison a été détruite. Dans la ville il n’y a plus ni eau ni électricité », dit-elle les larmes aux yeux. Même si la vie est dure, Najiba a un toit et se réjouit de l’aide alimentaire qu’elle reçoit chaque mois. Elle ajoute : « Je remercie Dieu. J’espère qu’il nous aidera à rentrer chez nous et rebâtir notre vie. »

Marqués par leur épreuve

Déplacés de force ou obligés de fuir, il ne leur reste plus que des souvenirs. « Beaucoup sont dépressifs. Ils éprouvent des difficultés à parler de ce qui leur est arrivé et ils peinent à entrer en relation, même avec une personne de confiance », dit Duru*, conseiller post-traumatique au Moyen-Orient.

Intercession efficace

En revanche, de nombreux réfugiés chrétiens témoignent de la valeur et de l’efficacité de l’intercession en leur faveur. Libération de la peur, consolation du cœur et renouveau de la foi sont le résultat des prières. Leur force ? L’assurance de ne pas être oubliés.

19 juin : Journée Mondiale des Réfugiés

À l’occasion de la Journée Mondiale des Réfugiés, mettez à part le dimanche 19 juin avec votre église et priez ensemble pour les réfugiés.

Légende photo : Najiba, réfugiée depuis 2 ans au Kurdistan irakien