La persécution décrite dans le livre des Actes des Apôtres n'a pas découragé l'Église primitive. Au contraire, elle a conduit les croyants à se disperser aux quatre coins du monde, partageant l'Évangile sur leur chemin, exactement comme Jésus l'a demandé.

La première persécution 

Cette histoire de persécution au Moyen-Orient a donné naissance à un mouvement mondial, où les croyants persécutés enseignent l'amour de Jésus et fortifient l'Église sur leur chemin.

Dans différents endroits du monde, la célébration de Pâques est très dangereuse. Les extrémistes islamiques savent que les chrétiens se rassemblent pour célébrer la crucifixion et la résurrection du Christ. Ces rassemblements  les rendent vulnérables aux attaques violentes.

Voici quelques histoires vécues par nos frères et sœurs persécutés durant les fêtes de Pâques. 

Pâques 2019, Sri Lanka 

Les attentats à la bombe au Sri Lanka ont été l'une des pires attaques de Pâques de l'histoire. Trois églises et trois hôtels ont été visés alors que se tenaient le service pascal, faisant 259 victimes, dont de nombreux enfants.

Debbie n'avait que cinq ans quand l'attentat a eu lieu. Elle a perdu ses deux parents et sa vue. Mais même face à la persécution et à ces pertes extrêmes, la petite fille garde l'espoir: 

«Je crois qu'un jour, Jésus reviendra et j'ai tellement hâte! Il ouvrira mes yeux et je reverrai ma famille!» 

Rameaux 2017, Égypte 

Le dimanche des Rameaux 2017, des extrémistes ont attaqué deux églises dans le nord de l'Égypte. Plus de 40 personnes ont perdu la vie, et plus de 100 autres ont été blessées.

Malgré cela, un survivant témoigne que cette attaque est une nouvelle occasion de diffuser l'Évangile: 

«Maintenant, si je rencontrais la famille de l'agresseur, la seule chose que je leur demanderais, c'est: "Connaissez-vous Jésus?"» 

Pâques 2016, Pakistan 

En 2016, des extrémistes ont fait exploser une bombe dans le parc de Lahore alors que des familles célébraient Pâques. 75 personnes sont mortes, dont 29 enfants.

Mais pour une mère chrétienne, survivante de l'attentat, cette attaque est un puissant rappel. Celui qu'il existe une nouvelle vie et un nouvel espoir, même après les circonstances les plus douloureuses: «Nous célébrons Pâques en sachant qu'à tout moment un kamikaze peut venir perturber notre service, notre culte, notre prière. Je me demande alors: "Est-ce que ce sera vraiment perturbé? Ou vais-je être envoyée dans la plénitude du culte?"» 

Pâques 2015, Kenya 

Le dimanche de Pâques 2015, le groupe extrémiste, al-Shabaab, a attaqué le collège universitaire de Garissa au Kenya, visant les chrétiens. 143 étudiants ont perdu la vie.

Rachel assistait à une réunion de prière quand les extrémistes ont attaqué et l'ont grièvement blessée: 

«Par la foi, j'ai pu aller de l'avant et comprendre que Dieu est en quelque sorte dans tout cela. Même quand j'étais allongée sur le sol ce jour-là et que je pensais que je pourrais mourir, je savais que Dieu sauverait mon âme. Et que, dans ce cas, j'échapperais à la souffrance ici sur terre.» 

L'expérience de Rachel lui a laissé des cicatrices physiques et morales. Mais elle n'a fait que renforcer son espoir. Aujourd'hui, elle utilise son témoignage pour encourager d'autres personnes dans la foi.