Le Nigéria n’oublie pas Leah. Le 31 août, Garba Shehu, la porte parole du palais présidentiel a 
démenti les rumeurs selon lesquelles Leah aurait été assassinée.

«Les canaux de communications sont ouverts avec le groupe terroriste qui a enlevé Leah et nous travaillons à sa libération. Nos agences de sécurité ont la preuve qu’elle est bien vivante et le gouvernement met tout en oeuvre pour la ramener saine et sauve à ses parents» a-t-elle déclaré.

Cela fait 18 mois que la jeune chrétienne est aux mains de «la Province ouest africaine de l’État islamique»(ISWAP), une faction de Boko Haram. Dans un premier temps ses ravisseurs avaient menacé de la tuer, puis changeant de tactique ils ont annoncé qu’ils la gardaient comme esclave.

Le prix fort pour sa foi

En août 2018, dans un court message enregistré, elle s’est adressée au président lui demandant son aide pour elle et sa famille.

En février cette année, un an tout juste depuis que Leah a été enlevée, sa mère a interpellé le président, lui demandant de tenir sa promesse et de lui ramener sa fille. 
Leah avait été enlevée le 19 février 2018 dans son école de Dapchi dans l’État de Yobe. Sur les 110 jeunes filles enlevées avec elle, 104 ont été relâchées mais 6 restent en captivité dont Leah qui paie le prix fort pour avoir refusé de renier sa foi chrétienne.