Pression sur les chrétiens, ravages dans les églises, isolement… La situation est sévère en Iran, mais le nombre de chrétiens est croissant. Un indicateur : les médias chrétiens en langue perse rapportent une audience en hausse. Comme le pasteur Wahid, qui a connu la prison, les responsables d’églises de maison ne perdent pas espoir. Ils persévèrent dans leur combat pour l’Église. «Je suis reconnaissant de servir Dieu en Iran. Malgré les difficultés, sa miséricorde et sa grâce sont constamment avec nous», dit l’un d’eux.

En Iran, les autorités s’acharnent de plus en plus contre l’Église souterraine. Pourquoi ? Le nombre de conversions au christianisme augmente. Cela inquiète le gouvernement. Alors, l’État a durci la pression sur les églises, notamment sur celles qui accueillent des chrétiens d’arrière-plan musulman.

Chasse aux chrétiens dans la République Islamique

«Pour faire mourir l’Église à feu doux, l’une des méthodes employées est d’appauvrir ces chrétiens. Lorsqu’ils sont arrêtés, le gouvernement leur impose des sommes astronomiques pour les libérer sous caution», explique Kia Aalipour, un défenseur des chrétiens iraniens. Il poursuit : «De plus en plus de chrétiens sont arrêtés. Les procédures judiciaires traînent, accompagnées de menaces pour les forcer à quitter le pays. Ceux qui résistent à ces intimidations sont condamnés à de lourdes peines.» L’Iran continue de violer la loi internationale sur la liberté religieuse. Par exemple, Amin Afshar Naderi a été condamné dernièrement à 15 ans de prison, parce qu’il a osé quitter l’islam pour suivre Jésus.

«Dans notre faiblesse, Dieu nous utilise»

La méthode du régime est-elle efficace ? «Non», répond fermement un évangéliste qui tient à rester anonyme. 

«Après les arrestations, les membres de notre église ont commencé à parler de Christ dans leur famille avec plus d’audace.»

Il continue : «Ainsi, plusieurs nouveaux convertis sont venus nous rejoindre ! Nous continuons à nous réunir et à faire des sorties d’évangélisation. Dans notre faiblesse, Dieu nous utilise comme si nous étions ses mains.»