Un groupe de malfaiteurs a écrit à la communauté chrétienne de l’État de Zamfara, l'un des 12 États du Nord du Nigeria régis par la charia: soit les églises ferment, soit elles vont s’exposer à des attaques «féroces.» La menace provient  d'un groupe extrémiste peul. Mais nous n’en savons pas davantage pour l’instant.  

Des menaces très sérieuses

L'État de Zamfara est régi par la charia.

D’après un responsable chrétien, les auteurs de la lettre ont listé plusieurs églises qu’ils menacent d’attaquer d’ici la fin du mois de décembre. Ils laissent aux chrétiens de l’État de Zamfara 3 ans pour fermer tous leurs lieux de culte. 

L’équipe de Portes Ouvertes pour l'Afrique de l'Ouest a qualifié la menace d'«extrêmement crédible» et de «très inquiétante.» C'est aussi l'avis de la police, qui a demandé aux dirigeants chrétiens de renforcer la sécurité dans les lieux de culte, les maisons des pasteurs et centres chrétiens. Mais ce n'est pas tout: les églises ne devront pas organiser d'activités religieuses après 17 heures pendant les 3 prochains mois. Une escouade de police a été créée pour patrouiller et protéger les fidèles, tandis que des policiers en civil sont chargés de démasquer les auteurs de la lettre.

Unis dans la prière 

L'un des responsables de Portes Ouvertes en Afrique de l'Ouest résume la situation: 

«Ces dernières semaines, notre équipe de recherche a mis en garde contre la probabilité accrue d'attaques contre les chrétiens pendant la période de Noël.»

Mais il précise que ce ne sont pas seulement les églises de l'État de Zamfara qui sont en danger. «Il y a des raisons de croire que la menace va s'étendre à d'autres États du Nord-Ouest comme Sokoto, Kebbi, Katsina, Niger et Kano.» D'où la nécessité urgente de nous mobiliser dans l'intercession: «Veuillez nous aider en faisant passer le mot et en faisant monter vos prières pour nos frères et sœurs dans ces régions.»

En réponse à l'appel des chrétiens nigérians, faisons bloc dans la prière. Souvenons-nous que malgré les menaces, Dieu est toujours prêt à fortifier ses enfants, comme nous le rappelle le témoignage du pasteur Andrew.